Dans un monde où les nations cherchent à redéfinir leur souveraineté et leur destinée, l’Afrique du Sahel vient de poser un acte fort et symbolique. À travers un hymne fédérateur intitulé « Sahel Benkan », la Confédération des États du Sahel (AES) célèbre l’esprit de résilience, de dignité et d’unité qui anime ses peuples, sous la houlette de trois figures de proue du renouveau africain : le Général Assimi Goïta, Président de la Transition du Mali, le Capitaine Ibrahim Traoré, Président de la Transition du Burkina Faso, et le Général Abdourahamane Tiani, Président du Niger.
Un hymne pour transcender les frontières et réveiller la mémoire des empires
Bamada.net-« Hommage au peuple du Sahel, héritier des grands empires », ainsi commence ce chant solennel, véritable cri du cœur d’une Afrique qui se souvient de sa grandeur passée et qui aspire à se libérer des carcans postcoloniaux. Les mots sont puissants, les images évocatrices. L’AES ne se contente pas de proclamer une union militaire ou politique ; elle chante une fraternité enracinée dans l’histoire glorieuse de l’Afrique sahélienne : celle de l’empire du Mali, du Songhaï, ou encore des royaumes mossis et haoussas.
Le titre même de l’hymne, « Sahel Benkan », signifie en bambara « l’union du Sahel », ou littéralement « la bonne entente du Sahel ». Il incarne ce que beaucoup d’Africains attendaient depuis longtemps : une voix authentique, libérée des tutelles extérieures, portée par les peuples eux-mêmes et non dictée par les intérêts étrangers.
Des paroles forgées dans le feu de la lutte et l’espoir du renouveau
Chaque couplet de l’hymne est une déclaration de souveraineté et de combat. Le second couplet, par exemple, clame :
« Brise les chaînes qui te tiennent / Pour que tes richesses te reviennent. »
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C’est une mise en accusation claire du pillage des ressources africaines, mais aussi un appel à la reconstruction économique et culturelle. L’AES entend se réapproprier ses ressources, non dans une logique de repli, mais dans une optique de développement endogène et solidaire.
Le refrain, martelé deux fois dans l’hymne, est à lui seul une proclamation d’unité révolutionnaire :
« Soldats, nous le sommes tous / Déterminés, résilients et unis / Pour que l’AES demeure / Un Espace, Un Peuple, Un Destin. »
Ici, le terme « soldat » ne désigne pas seulement l’homme en arme, mais tout citoyen engagé, résolu à défendre sa patrie, son identité, sa dignité.
Des leaders emblématiques pour un projet panafricain authentique
Ce renouveau ne saurait s’incarner sans les hommes qui le portent. Le Mali, le Burkina Faso et le Niger vivent une période charnière de leur histoire, sous la direction de dirigeants jeunes, nationalistes et déterminés.
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Le Général Assimi Goïta, leader pragmatique du Mali, a su redonner une boussole stratégique à un pays miné par des décennies d’ingérence, en appelant à une réforme institutionnelle profonde et en misant sur des partenariats fondés sur le respect mutuel.
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Le Capitaine Ibrahim Traoré, figure charismatique de la jeunesse africaine, incarne la rupture et l’audace. Sous sa direction, le Burkina Faso s’affranchit des tutelles postcoloniales pour retrouver sa souveraineté sécuritaire et économique.
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Le Général Abdourahamane Tiani, à la tête du Niger depuis juillet 2023, a été l’un des fers de lance du refus de l’asservissement et du diktat néocolonial. Il appelle à un panafricanisme pragmatique, basé sur la coopération interafricaine et le rejet des alliances à sens unique.
Ces trois figures convergent autour d’un même idéal : un Sahel libre, fort et digne.
Une vision de l’avenir ancrée dans la réalité des peuples
L’hymne de l’AES ne se contente pas de célébrer le passé ou de galvaniser les masses. Il propose aussi une vision de l’avenir, fondée sur l’éducation, le travail, la souveraineté économique et la solidarité.
Dans le troisième couplet, il est dit :
« Tu écriras l’histoire / Pour que fiers de leur passé / Tes enfants forgent le présent / Et bâtissent un monde meilleur. »
C’est là toute la philosophie de l’AES : transmettre l’héritage non pas comme une nostalgie, mais comme un levier de transformation.
Bamada.net, témoin de cette révolution douce et populaire
À Bamada.net, nous nous faisons l’écho de cette transformation historique que vit le Sahel. Le chant « Sahel Benkan », bien plus qu’un hymne, est une pierre angulaire de la refondation politique, culturelle et spirituelle des peuples du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Il marque la naissance d’un projet civilisationnel africain qui refuse d’être marginalisé, manipulé ou effacé.
Alors que l’AES prend forme, alors que ses peuples se lèvent, alors que ses armées tiennent la ligne, le chant du Sahel s’élève. Il ne demande ni permission ni reconnaissance : il s’impose, car il est porté par la voix d’une Afrique debout.
Peuple de l’AES… en avant !
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Moussa Keita
Source: Bamada.net