Le nouveau dispositif de prélèvement communautaire est entré en vigueur aussitôt annoncé par les autorités de la confédération AES. Il s’agit de taxes applicables aux importations hors-Uemoa, notamment les pays de la CEDEAO, que le nouvel espace entend collecter pour en constituer un fonds destiné au fonctionnement des organes de l’AES.

Le système, comme on le voit, est calqué sur le même schéma que toutes les autres organisations régionales et consiste à réorienté vers l’AES les ressources naguère prélevées pour le compte de la CEDEAO. Seulement voilà : il nous revient de bonne source que le nouveau système de collecte des fonds est parti depuis plusieurs mois comme des chapeaux de roue sans aucune visibilité sur la destination de la manne retenue sur les taxes d’importation. Malin qui pourrait dire, en effet, les moyens par lesquels lesdites ressources générées sont thésaurisées en attendant l’effectivité des organes pour le fonctionnement desquels elles devraient être allouées.  En tout cas, la présidence malienne de l’AES est assez muette sur la question pour que l’opacité continue de persister là-dessus.

Source: Le Témoin