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Quatre ans de présidence Assimi Goïta : Ces actions qui font le Mali Kura

Depuis son accession à la magistrature suprême, le 28 mai 2021, le Général d’armée Assimi Goïta s’est imposé comme l’architecte d’un Mali nouveau, souverain et résolument tourné vers l’avenir. Sous son leadership, le Mali, en quatre ans, s’est tracé une voie qui bouleverse les équilibres traditionnels. La consolidation de la sécurité, la dynamisation de l’économie, la construction de plusieurs nouvelles infrastructures sont, entre autres, quelques actions phares de son bilan qui font de lui le chef d’État le plus emblématique de l’histoire contemporaine du Mali.

À entendre parler du Mali sous Assimi Goïta, l’on se réfère tout de suite à l’époque des grands empires ou de la résistance coloniale, mais il se trouve que l’homme est, en réalité, la mémoire vivante qui continue d’écrire une nouvelle page de l’histoire du Mali pour les générations futures. Son audace et sa détermination à redonner au Mali sa grandeur d’antan font de lui une figure emblématique de l’histoire contemporaine du Mali.

Fin d’une ère de dépendance pour la sécurité

Arrivé dans un contexte où le Mali vivait sa énième crise sécuritaire, résultant de décennies d’ingérences et de mauvaise gestion sous tutelle de médiation internationale, le président Assimi Goïta a décidé de couper le mal à la source. Il a mis fin à la mission des pompiers pyromanes, sous couvert de forces d’interposition, qui assuraient plutôt du temps et des moyens à l’ennemi pour qu’il puisse s’organiser et se réarmer contre le Mali. Ainsi, le départ des derniers soldats français de l’opération Barkhane à Gao, en août 2022, a sonné comme une rupture symbolique et stratégique. Cette décision majeure, initiée par le président Goïta, illustre son refus catégorique d’une sécurité sous-traitée à des puissances étrangères.

Clamant certes que la sécurité du Sahel se fera bien avec les Sahéliens, le président Assimi Goïta n’écarte pas l’hypothèse que la lutte contre le terrorisme nécessite l’implication de tous, seulement faut-il que cette collaboration repose sur des bases saines et respectueuses. C’est pourquoi, tout en mettant fin à la coopération militaire asymétrique, le pays a réorienté ses alliances vers des partenariats plus sincères et équilibrés. Ainsi, la Russie est devenue un partenaire militaire majeur, fournissant à la fois équipements, formation et soutien stratégique. La Turquie assure un appui logistique et sanitaire, tandis que la Chine s’illustre dans les infrastructures et l’énergie. Ces nouveaux partenariats « sincères » se traduisent par des acquisitions concrètes : des drones dernier cri, hélicoptères d’attaque et blindés modernes qui ont successivement transformé l’armée malienne, jadis décriée, en une armée équipée et plus confiante, capable de défendre son territoire avec efficacité.

Une diplomatie d’égal à égal

Parallèlement à cette affirmation de l’outil de défense, le Mali a également réformé sa diplomatie de façon profonde. Le retrait du Mali de plusieurs organisations, dont celle de la Francophonie en novembre 2023, en réaction à ce qu’il perçoit comme une ingérence politique sous couvert régional, culturel ou de développement, illustre cette volonté d’une parole libre et souveraine. L’on se rappelle d’ailleurs des différentes interventions des représentants du Mali sur la scène internationale, que ce soit à l’ONU, à l’Union africaine ou dans les forums des BRICS. Le ministre des Affaires étrangères, SEM Abdoulaye Diop, porte cette nouvelle voix du Mali, au nom d’un pays debout, déterminé à défendre ses intérêts sans arrogance ni complexe.

Cette souveraineté dans la diplomatie a conduit le Mali à nouer des alliances hors des sentiers battus, avec des pays comme le Qatar, l’Iran ou l’Inde, renforçant ainsi sa position au sein du Sud global, qui reconnaît désormais un acteur souverain capable d’écrire sa propre histoire.

Le développement par le sous-sol comme fer de lance de l’économie

Sous la transition du général d’Armée Assimi Goïta, le Mali a lancé une véritable révolution dans la gestion de ses ressources naturelles. La mise en exploitation, en 2024, de la mine de lithium de Goulamina — la première de ce type dans la région — symbolise une nouvelle ère pour le Mali. Avec des réserves prouvées de 52 millions de tonnes, le Mali s’inscrit dans la course mondiale au lithium, appelé « or blanc du XXIe siècle ».

Le contrat signé avec le groupe chinois Ganfeng Lithium, incluant une participation de 20 % de l’État malien, témoigne d’une volonté de garder la maîtrise sur cette ressource stratégique. La production pourrait atteindre 831 000 tonnes de spodumène par an, avec un impact fiscal conséquent et la création de plus de 3 000 emplois directs et indirects. La mise en place d’une unité locale de traitement à Dioïla est aussi un pas majeur vers la création d’une industrie nationale de batteries, un secteur d’avenir.

En parallèle, l’or, principale source d’exportation (environ 70 % des recettes), a fait l’objet d’une réforme de l’orpaillage traditionnel. La Transition a œuvré pour formaliser, sécuriser et rendre écologique cette activité, longtemps synonyme d’anarchie et de dégradation.

Avec un nouveau Code minier adopté fin 2023, les sociétés sont désormais tenues de transformer une partie de leur production sur place, de créer des joint-ventures avec des partenaires maliens et de permettre à l’État d’accroître sa participation jusqu’à 35 % dans les projets stratégiques. Un Fonds souverain minier a aussi été institué pour financer les infrastructures locales, garantissant que la richesse minière irrigue véritablement le développement national, comme le souhaite le président de la transition, le général d’Armée Assimi Goïta, afin que « l’or du Mali brille pour tous les Maliens ».

COMATEX et UMPP, symboles d’une relance industrielle

Face à la désindustrialisation qui frappe le Mali depuis la fin des premières heures d’indépendance, la renaissance de la Compagnie Malienne de Textiles (COMATEX) à Ségou est un signe fort qui redonne de l’espoir aux nostalgiques du président Modibo KEITA. Après trois années d’arrêt, 85 % des ateliers ont repris leur activité, sous l’impulsion d’anciens ministres à l’image de Mahamoud Ould Mohamed, redonnant ainsi vie à cette usine emblématique de la quatrième région. La COMATEX est redevenue un levier d’emplois locaux, mais aussi, une substitution aux importations et de valorisation du coton malien en transformant intégralement sur place.

Dans le même état d’esprit, l’Usine Malienne de Produits Pharmaceutiques (UMPP) incarne, elle aussi, l’ambition souveraine dans le domaine sanitaire. Dotée de deux lignes de production capables de fabriquer 7 millions de comprimés et 20 millions de flacons de sirops par an, l’UMPP a généré plusieurs millions de FCFA de chiffre d’affaires dès 2024.

Malgré cela, le gouvernement vise à en faire un pôle régional, avec un projet d’unité dédiée à la pharmacopée traditionnelle. Une collaboration étroite avec l’Ordre des pharmaciens assure un contrôle rigoureux de la qualité, garantissant la compétitivité et la traçabilité, loin de toute approximation.

Plusieurs infrastructures sportives pour faire du Mali un pays accueillant

La rénovation des infrastructures sportives illustre une autre facette du bilan glorieux du président Goïta. Plus qu’un simple lifting, ces chantiers sonnent un message éloquent, notamment celui de rendre au Mali « sa capacité à vibrer unis autour du sport».

Depuis 2023, sept stades majeurs à travers le pays, dont le stade Ouezzin Coulibaly à Bamako (3 086 places, pelouse aux normes FIFA), le stade du 26 Mars, et le stade Babemba Traoré à Sikasso, ont été réhabilités ou modernisés. Ces équipements sont désormais homologués pour accueillir des compétitions internationales.

Le plus important c’est qu’au-delà des événements sportifs, ces travaux créent également des centaines d’emplois locaux dans le bâtiment et la maintenance, forment des jeunes aux métiers techniques, et stimulent un écosystème sportif national qui voit renaître ses championnats et sa dynamique de clubs.

Issa Djiguiba

Source : Le PAYS
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