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Revue de la communication gouvernementale au titre du 1er semestre 2015 : Le rôle déterminant de la communication dans la réussite de l’action gouvernementale réaffirmé lors des débats

S’il y a un ministre qui s’est attelé avec autant de célérité aux missions qui lui sont assignées dans le cadre du Programme de travail gouvernemental – devant du reste faire l’objet d’évaluations régulières -, c’est bien celui en charge de l’Economie numérique, de l’information et de la communication, porte-parole du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga.

Témoin cet atelier d’évaluation de la communication gouvernementale, tenu le jeudi 9 juillet 2015 au CICB, avec la participation des chargés de mission en communication des départements ministériels et des responsables des médias publics. Les journalistes de la presse privée ont été invités à suivre l’ensemble des débats.

On se rappelle qu’avant même d’avoir fini de poser toutes ses valises à la cité administrative, en janvier dernier,le tout-nouveau porte-parole du gouvernement, Dr Choguel Kokalla Maïga, a été bien inspiré en initiant, dans un laps de temps très court,  un atelier en vue de l’élaboration d’une stratégie de communication gouvernementale. C’était, à l’époque, une lapalissade de dire que le gouvernement communiquait mal, voire très mal. Il fallait donc, pour le nouveau ministre en charge de ce secteur tout à la fois sensible et stratégique, de prendre le taureau par les cornes et de sauver ce qui pouvait encore l’être en la matière.

Depuis, sous la houlette dudit ministère, un document de stratégie de communication gouvernementale a été adopté lors du conseil des ministres du jeudi 30 mai 2015. De même que ledit conseil autorisait également la création d’un Centre d’information gouvernementale du Mali (CIGMA) pour donner plus de lisibilité et de visibilité aux actions de l’exécutif en cette période de sortie de la crise.

Le présent atelier, qui a enregistré notamment la participation du ministre lui-même et de son chef de cabinet, Issiaka Singaré, et cela tout le long des travaux, avait pour objectif principal de faire l’évaluation de la communication gouvernementale au cours du premier semestre 2015.

Pour une plus grande adhésion des citoyens

Le travail d’évaluation des actions de communication pour ce premier semestre a consisté, pour les participants, à faire un brainstorming sur la communication gouvernementale; analyser le volume des actions de la communication gouvernementale ; opérer un débat critique sur les différentes productions (Communiqués, déclarations) ; réaliser une étude comparative des actions d’autres pays ;  définir les normes de codification des actions de communication ; cerner les contraintes handicapant la communication gouvernementale et, enfin, faire une projection sur le deuxième semestre de l’année en cours.

L’un des objectifs de cette journée était également  » de contribuer à la cohérence et à la coordination des actions de la communication gouvernementale aux fins d’une meilleure compréhension et une plus grande adhésion des citoyens aux choix et décisions du gouvernement « . D’après le porte-parole du gouvernement » dans le monde actuel, tout ce qui n’est pas su n’existe pas. C’est pourquoi toutes les actions du gouvernement doivent être portées à la connaissance des populations et expliquées dans leurs langues « .

A la suite de la présentation faite par le ministère de l’Economie numérique, de l’information et de la communication, on apprend qu’il y a eu, entre janvier et juin 2015, 39 communiqués de presse émanant du gouvernement du Mali et consacrés principalement à la situation sécuritaire au nord du pays et à Bamako. Quatre points de presse ont été tenus par le porte-parole du gouvernement. Dr Choguel K. Maïga a aussi eu à faire trois interventions en plateau sur la télévision nationale (ORTM) ; deux émissions en direct sur les radios privées à Bamako (Tamani et Mikado FM) ; un plateau TV et un débat radio à l’International (TV5 et BBC-Africa N°1).

Une démarche collégiale qui a bien fonctionné

En plus de cette série d’activités menées le plus souvent par le premier responsable du département de la communication, le ministre Maïga a aussi introduit une dimension langues nationales en donnant, lors de chaque interview à la presse, des versions en langues bamanankan et sonrhaï qu’il maîtrise. N’a-t-il pas, au demeurant, souhaité que ses collègues ministres s’expriment, chaque fois qu’ils le peuvent, dans les langues nationales également? Cette dimension langues nationales largement utilisée par les médias publics, sur la base des nouvelles orientations du département de la communication, a permis d’atteindre un public plus large de Maliens en quête permanente d’informations sur la vie de la nation et, principalement, sur l’actualité nationale brûlante.Cette dimension langues nationales est beaucoup appréciée des populations désormais informées en temps réel sur les grands sujets d’intérêt  national.

A l’issue de débats francs et fructueux, les acteurs de la communication gouvernementale ont pu instaurer un cadre de concertation, établir une base de données de la communication gouvernementale et s’imprégner largement sur la chaîne de production de cette communication.

Au terme de l’exercice,  Dr Choguel Kokalla Maïga s’est dit satisfait de la qualité des échanges et des contributions faites par les chargés de mission communication des départements ministériels et des représentants de la présidence et de la primature.

Pour lui, il s’agissait d’une démarche collégiale qui a bien fonctionné entre les acteurs chargés de la communication gouvernementale dans le but d’aboutir à de meilleures pratiques et à des normes qui excluent dorénavant toute improvisation et impréparation.

Rendez-vous est pris au terme du second semestre pour un remake du même exercice.

                    

 Mamadou FOFANA

 

Source: L’Indépendant

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