Dans le cadre des réformes électorales que s’apprête à engager l’État, la Coalition pour l’Observation Citoyenne des Élections au Mali (COCEM) décide d’apporter sa contribution pour améliorer le contenu des réformes. Cela s’est traduit par une série de recommandations rendues publiques lors d’une conférence de presse.
L’année 2019 est autre année électorale pour le Mali. Une année qui doit aussi voir des réformes du système électoral à la lumière des insuffisances notées lors de la dernière élection présidentielle de juillet-août 2018. La Coalition pour l’Observation Citoyenne des Élections au Mali (COCEM) qui a observé la période préélectorale électorale et postélectorale de la dernière présidentielle entend contribuer à travers des recommandations pour améliorer ces réformes.
Ses propositions se déclinent en sept points que sont :
La centralisation de toutes les opérations électorales au niveau d’une seule structure indépendante et pérenne ; la formalisation légale de la publication des résultats Bureau de vote par Bureau de vote dans la loi électorale ; la formalisation légale de la présence des observateurs nationaux et internationaux pour le suivi des opérations de compilation des résultats au niveau de la Cour Constitutionnelle ; la révision à la hausse du délai entre les deux tours afin de permettre aux deux candidats en concurrence de battre campagnes et de mobiliser les électeurs ; la révision du temps consacré au traitement des recours afin de favoriser un traitement efficace des dossiers par la Cour Constitutionnelle et pour faire les investigations nécessaires et, enfin, promouvoir les débats entre les candidats de l’élection sous la supervision de la Haute Autorité de la communication.
Mohamed Sangoulé DAGNOKO
LE COMBAT