Parmi les principales propositions issues de ces échanges figurent la réduction du nombre de partis politiques, aujourd’hui jugé pléthorique, la reconnaissance formelle du statut de l’opposition, ainsi que l’interdiction du nomadisme politique, une pratique décriée qui affaiblit la crédibilité des institutions démocratiques.
Ces propositions, présentées comme des pistes de réflexion en vue d’un large consensus national, seront soumises dans les prochains jours à l’appréciation de l’ensemble des forces vives de la nation. Selon le ministère, cette démarche participative vise à bâtir un système politique plus cohérent, fondé sur des partis structurés, responsables et porteurs de projets.
La révision de la Charte s’inscrit dans le cadre des réformes institutionnelles engagées par les autorités de la transition, à la suite des Assises nationales de la refondation. Elle est perçue comme une étape essentielle pour restaurer la confiance entre les citoyens et les acteurs politiques.
Le 4 avril 2025, le ministre Délégué auprès du Premier ministre, chargé de reformes politique a informé le conseil des ministres des résultats de la consultation partis politiques et des organisations de la société civile pour la relecture de la Charte des partis politiques.
La prochaine étape du processus, selon le conseil des ministres consiste à soumettre les propositions des partis politiques à l’appréciation des forces vives de la nation dans toutes les régions, dans le district ainsi que dans les ambassades…
Mohamed Keita