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Ras Bath : devant le juge pour atteinte à la sûreté de l’Etat

Le Tribunal de Grande Instance de la commune III du District de Bamako a été pris d’assaut ce 28 décembre 2020 par des sympathisants du leader du collectif pour la défense de la République(CDR) et chroniqueur radio, Mohamed Youssouf Bathily, Ras Bath arrêté le 21 décembre 2020. Il devait avec 5 autres personnalités être présentés au Juge dans le cadre d’une enquête préliminaire sur « des faits d’atteinte à la sûreté de l’Etat », selon les termes d’un communiqué du Procureur de la République Près ce tribunal. 

 

Mahamadou Koné, Trésorier Payeur Général,Vital Robert Diop, Directeur Général de la société PMU Mali, Souleymane Kansaye, Receveur Général du District, Sékou Traoré, Secrétaire Général de la Présidence de la République, Mohammed Youssouf Bathily alias RasBath, Chroniqueur radio et aguibou Macky Tall, Directeur Général adjoint de l’AGEFAU ont été mises à la disposition du service d’investigation Judiciaire de la Gendarmerie nationale , selon les termes du communiqué du Procureur.

Visiblement l’attroupement provoqué par l’éventualité de leur comparution devant le Tribunal a empêché leur audition.  Mais les enquêtes se poursuivent et l’opinion sera informée de l’évolution, indiquait le communiqué du Procureur, signé ce 27 décembre 2020. Ces « arrestations » avaient suscité les réactions notamment  du Président de la commission nationale des droits de  l’Homme (CNDH)  qui dénonçait notamment  « des arrestations sans base légale ».

Quand aux organisations faîtières de la presse, elles avaient estimé que leur inquiétude ne se justifait pas seulement par l’arrestation de Ras Bath, mais qu’elles s’inquiétaient pour la démocratie et la liberté. «  C’est une situation inacceptable. Je suis contre la forme. Si une procédure normale avait été engagée contre lui, nous aurions utilisé les voies légales pour suivre ce qui ses passe », avait déclaré M. Bandiougou Danté, président de l’Union des radios et télévisions libres du Mali(URTEL), lors d’un point de presse le 22 décembre 2020. Pointant du doigt un «  contexte global de menace contre la liberté et de remise en cause de la démocratie », il a fustigé «  une dictature qui ne dit pas son nom ».  Avant d’inviter, tous les représentants des autres faîtières à faire bloc pour défendre  ensemble la liberté et la démocratie et refuser cette « façon de faire ».

 

Source : Journal du Mali

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