Terrain propice à l’investissement et la création d’entreprises, le Mali se relève en récupérant sa place de 1er au sein de l’Uémoa dans le rapport Doing Business. C’est le ministre de l’Industrie et de la Promotion des investissements qui a annoncé la nouvelle samedi dernier.
Le ministre Moustapha Ben Barka a rencontré la presse pour expliquer le contenu du rapport Doing Business 2015 dans lequel le Mali s’en sort avec de bons points.
Selon lui, ce rapport est un indicateur qui présente au niveau international les efforts fournis pour la création d’entreprise dans notre pays. Il s’agit d’avoir aussi des services dans la plus grande transparence. « Ce classement est une visibilité pour le Mali. Car, ce rapport a une crédibilité », déclarait le ministre.
C’est le 29 octobre dernier que le Groupe de la Banque mondiale a rendu public son rapport 2015 de classement des économies en termes d’amélioration du cadre des affaires. Cet instrument de mesure international est composé d’une dizaine d’indicateurs, la création d’entreprise, l’octroi de permis de conduire, la protection des investisseurs, entre autres. Ce classement sonne comme une évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre de réformes facilitant la pratique des affaires.
Ce que le Mali gagne ?
Dans ce classement, le Mali fait un bond qualitatif de 9 places, ce qui lui confère le 1er rang dans l’espace Uémoa. Du coup, notre pays récupère sa première place après une année d’efforts soutenus dans la mise en œuvre des reformes se glorifie le ministre. Au niveau de la Cédéao, le Mali se positionne 5e sur les 15 Etats, tandis qu’en Afrique subsaharienne, il est 19e sur 47.
Le ministre Ben Barka a donné des précisions sur le fait que dans cette 12e édition notre pays a enregistré des progrès significatifs en passant de la 155e position à la 146e, soit un gain de 9 places par rapport à la précédente. Ces efforts consentis par notre pays, dira le ministre, sont dus notamment à une nouvelle dynamique instaurée dans l’amélioration du climat des affaires. Un des axes majeures, fera-t-il remarquer, est le plan d’actions 2014 décliné en trois stratégies (attractivité, pratique réelle et réinvestissement, bonne gouvernance).
Le plan stratégique et opérationnel 2015-2017, en cours d’élaboration au département de tutelle sera accompagné d’un dispositif de suivi et évaluation sur la mise en œuvre des réformes.
A.M. C.