Le Grand Hôtel de Bamako abrite du 12 au 13 juin 2017, un atelier national d’évaluation du programme de redevabilité sociale en matière de prestation de services publics dans les communes de Sio, N’Tossoni et Koniakary. Cet atelier est organisé à l’intention des communautés citées-ci dessus par le National Democratic Institute (NDI) avec l’appui financier du National Endowment for Democracy (NED). Il a pour objectif entre autres : de présenter l’approche de redevabilité sociale selon la méthode du Community Score Card (CSC) mis en œuvre dans les différentes communes cibles, diagnostiquer les perspectives de pérennisation de l’outil (CSC) comme outil d’analyse des problèmes locaux. La cérémonie d’ouverture dudit atelier était présidée par le Secrétaire Général du ministère de la Décentralisation et de la Fiscalité Locale, Seyni Touré en présence du Directeur résident NDI au Mali, Dr Badié Hima et des représentants des communes cibles.
En vue de favoriser une gouvernance responsable et réceptive au niveau local, le NDI a réalisé un programme pour aider les communautés locales dans trois régions à engager avec les représentants des collectivités territoriales locales des activités pour une meilleure gouvernance dans les services publics essentiels en l’occurrence l’assainissement, la santé et l’éducation.
Le programme intervient à Sikasso dans la commune de N’Tossoni, à Mopti dans la commune de Sio et à Koniakary dans la région de Kayes. Le programme mis en œuvre sur six mois avait comme objectif de soutenir les communautés ciblées à surveiller et à défendre une meilleure prestation de service mais aussi de permettre aux élus locaux de participer au développement local participatif.
Dans son discours d’ouverture, le Secrétaire Général du ministère de la Décentralisation et de la Fiscalité Locale, Seyni Touré a d’emblée fait savoir que la redevabilité sociale est une exigence démocratique, un facteur déterminant pour la gouvernance locale vertueuse qui met l’usager avec le client au cœur d’un service au niveau locale. Il demeure convaincu qu’aucune entité si petite qu’elle soit ne peut se développer et garantir la pérennité de ses services en comptant exclusivement sur les ressources venant d’ailleurs.
Quant à Dr Badié Hima, Directeur résident NDI au Mali, il dit espéré que le processus de décentralisation au Mali enregistrera des avancés certaines aux bénéfices des femmes et des hommes des communautés locales. Aussi-dit-il, le programme intitulé « Promouvoir une meilleure gouvernance locale», est mis en œuvre par le NDI avec le soutien financier du NED qui est un institut Américain intervenant dans le monde entier pour accompagner les communautés en renforçant la gouvernance locale au service des citoyens.
Sidiki Adama Dembélé
Source: Le Républicain