Pour l’or, à l’échelle mondiale, 2020 a été une année bien particulière avec une forte hausse des prix dans un contexte de baisse de la production. Mais le Mali a pourtant connu une relative stabilisation des quantités extraites de son sous-sol, alors qu’on lui prédisait une très forte baisse.
En 2020, le Mali est l’un des rares producteurs qui a a non seulement profité des prix, mais également d’une légère amélioration de ses volumes extraits. En effet, sa production industrielle d’or est passée de 65,1 tonnes l’année précédente à 65,2 tonnes soit 100 kilogrammes de plus qu’en 2019. C’est ce que révèlent les données statistiques publiées hier 2 février.
C’est nettement mieux que les 59,8 tonnes que les experts prévoyaient en raison de l’épuisement des principaux sites de production, notamment de Sadiola et Morila. Au lieu de ce recul qui allait représenter 8,3% par rapport à l’exercice précédent, les entreprises minières présentes dans ce pays d’Afrique de l’Ouest ont déjoué tous les pronostics.
A cela s’ajoute également une production artisanale qui représente quelque 6 tonnes annuelles, d’où un total de 71,2 tonnes.
En tout cas, le Mali a évolué à contre-courant du reste du monde aurifère, puisque la production globale a reculé de 5,2% à quelque 3061 tonnes ou 108 millions d’onces. Et pour 2021, les prévisions font état de retour à une production proche de celle de 2019 avec une progression de l’ordre de 5,5% par rapport à l’année écoulée.
Source: afrimag