Barack Obama a remporté, ce mercredi 27 avril, l’édition 2016 du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix.

À en croire le jury, cette distinction a été décernée au président américain pour ses efforts à oeuvrer au rapprochement entre les peuples. Et pourtant, sans toutefois remettre et le prix et le lauréat en cause, certains observateurs font tout de même remarquer que les bombes américaines continuent de tonner à travers le monde, nous rapporte AIP.

Barack Obama honoré par « Houphouët-Boigny »

Barack Obama est en train de terminer son second mandat sur des chapeaux de roue. Tout comme en 2009 où l’homme le plus puissant du monde s’est vu attribuer le prix Nobel de la paix, voilà que le jury du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix vient de lui décerner d’autres lauriers. Ainsi que l’a annoncé le communiqué y afférent : « Après analyse de la situation mondiale, le jury a estimé que le rapprochement entre les peuples était essentiel pour instaurer la paix et la coopération internationale. En conséquence, le Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix est décerné à M. Barack H. Obama. »

Après François Hollande en 2015, voilà que le tout premier président noir des États-Unis vient de recevoir la distinction portant le nom d’un illustre fils de l’Afrique, le président Félix Houphouët-Boigny. Présidé cette année par Joaquim Chissano, l’ancien président mozambicain, ce prix sera décerné à l’heureux lauréat « en terre africaine, au Sénégal ».

Mais à la lumière des critères de distinction de ce prix institué par l’UNESCO, d’aucuns ont vite fait de grincer les dents en entendant les noms des différents lauréats. En effet, le prix est censé récompenser « des personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix ». Alors que, selon ces observateurs, l’Amérique continue de larguer ses bombes sur l’Iran, l’Afghanistan, le Pakistan… sous la houlette d’Obama. Pour la paix, dirait-on.

Source: Afrique sur7