Le ministre du travail, de la fonction publique et des relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra, a rencontré les responsables de l’UNTM pour la 2ème fois, dans la salle de conférence de son département le vendredi 12 septembre 2014, pour une reprise des négociations. Mais, peu après, le secrétaire général de l’UNTM, Maouloud Ben Kattra, est sorti de la salle en ordonnant à sa délégation : « on se retrouve à la Bourse ! tout le monde à la Bourse ! ».
A la presse qui l’attendait, le patron de l’UNTM n’a donné aucune explication.
C’est le ministre le ministre du travail, de la fonction publique et des relations avec les institutions, Bocar Moussa Diarra, au cours d’un petit entretien qu’il a accordé à la presse qui expliquera. « Ce matin nous nous sommes retrouvés avec l’UNTM pour continuer ce que nous avons commencé la semaine dernière »,
Il a poursuivi en disant que les techniciens du gouvernement ont étudié et évalué les revendications de l’UNTM dont la prise en charge se chiffre aujourd’hui à environ 220 milliards de F CFA, qui vont constituer désormais des dépenses récurrentes. Tout le monde, dit-t-il, sait que le gouvernement dans le budget 2014 avait pris en charge les engagements de tous les gouvernements précédents qui se chiffrent à plus de 17 milliards de F CFA.
« Alors, nous avons demandé à l’UNTM (puisque les revendications sont évaluées à 220 milliards), qu’elle nous donne un peu de temps pour réfléchir. Ce qui n’a pas été apprécié, à notre avis, par l’UNTM », précisera le ministre Diarra.
Toujours, selon le ministre du travail, de la fonction publique et des relations avec les institutions, le gouvernement ne s’engagera que sur ce qu’il peut soutenir ou faire. Selon lui, pour un montant de 220 milliards, la simple volonté ne suffit pas.
Rappelons que les points de discorde demeurent toujours : l’extinction totale du protocole d’accord du 2 octobre 2011 ; le relèvement substantiel de la valeur du point d’indice ; la diminution de l’ITS ; la matérialisation de la prise en compte des allocations familiales ; l’annulation systématique de la hausse des tarifs d’eau et d’électricité et le relèvement du SMIG.
Adama DAO