« C’est le lieu pour moi de remercier le Burkina Faso, singulièrement mon frère, le Président Blaise COMPAORE, pour les efforts qu’il a déployés, et tout ce qu‘il fait encore aujourd’hui pour que les frères maliens s’entendent (…) Nous l’avons dit et nous le répéterons sans cesse, il n’y a pas d’alternative à la paix.
Cette paix ne peut se concevoir et ne se conclura qu’autour d’une table verte. Et c’est pour cela que nous sommes en Alger avec beaucoup de confiance, beaucoup de sérénité. Nous souhaitons, qu’aux termes des pourparlers qui ont été conduits et approfondis, de long en large, impliquant la société civile de l’ensemble du pays, toutes les composantes de la nation malienne, qu’enfin nous pourrons espérer un accord définitif global et durable, seule condition d’un développement du Mali (…) On ne peut développer un pays qui n’est pas stable, où il n’y a pas la paix. Et dans notre pays, aujourd’hui, si les différentes zones présentent des visages différents, notamment le Nord qui est en déficit de développement prononcé, ce n’est pas à cause d’une marginalisation volontaire, politique, mais cela est du à des conditions historiques et géographiques qui sont très très dures (…) Je pense que l’ensemble des Maliens doit faire en sorte que nous ayons un développement accéléré de ces zones dans le futur dès qu’il y aura l’accord de paix. Donc, je crois que les négociations en Alger s’ouvrent sous de bons auspices et une confiance réelle pour notre part. Nous pensons que nos frères aussi sont dans la même dynamique, qu’ils sont déterminés aussi à ce que nous réussissions le pari de la paix. Et la aussi, nous comptons sur le Burkina Faso”.
source : presidence