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Pour résorber le chômage des jeunes au Mali : Les sortants de l’ex FLASH exigent l’intégration de leurs spécialités aux différents concours de l’Etat

Les responsables du Collectif des diplômés de l’ex FLASH (Faculté des lettres des arts et des sciences humaines) étaient face à la presse, le samedi 12 octobre 2019, à la Maison des jeunes de Bamako pour exiger l’intégration pure et simple de leurs spécialités aux différents concours d’entrée à la fonction publique de l’État et à la fonction publique des collectivités territoriales « Depuis des années, nous constatons avec frustration qu’avec les diplômes de nos facultés respectives, nous ne sommes pas habilités à participer aux différents concours de la fonction publique ou des collectivités. Nous, les sortants de la FLASH et Facultés dérivées dénonçons avec force le fait qu’après des années de durs labeurs, nous sommes laissés à notre triste sort. Nous sommes confrontés à la dure situation de la bataille sur le marché de l’emploi. Le problème du chômage des sortants de la FLASH et des facultés dérivées est plus que préoccupant. Désormais la lutte est engagée », a déclaré le porte-parole du Collectif des diplômés de l’ex FLASH, Abdoulaye Dramé.

Ce point de presse étaita animé par le porte-parole du Collectif des diplômés de l’ex FLASH, Abdoulaye Dramé, en présence des autres membres du collectif.

«Nous avons terminé nos études dans les conditions très précaires pour beaucoup d’entre nous. Je prends la parole ici au nom de tous ces diplômés qui ont bravé faim et froid pour décrocher leur précieux sésame. Je pense bien sûr à la Faculté des Sciences Humaines et des Sciences de l’Éducation (FSHSE), la Faculté des Lettres et des Sciences du Langage (FLSL) ou encore la Faculté d’Histoire et de Géographie (FHG). Je parle ici de la FLASH et de ce qu’elle est devenue aujourd’hui. Ce collectif s’est assigné une mission principale. Celle de l’intégration pure et simple de nos spécialités aux différents concours de l’État», a déclaré le conférencier, Abdoulaye Dramé. Depuis des années, dit-il, les diplômes des facultés citées ne participent pas aux différents concours de la fonction publique ou des collectivités.

« Nous ne voulons pas être une génération sacrifiée, mais une génération active car notre demande est de pouvoir travailler et de pouvoir vivre des fruits de notre travail et de faire en sorte que nous les sortants de l’ex FLASH puisons trouver la formation et l’assurance d’un emploi durable et de qualité. Nous ne voulons plus des solutions pour simplement occuper le temps et camoufler la réalité. Nous voulons des efforts concrets pour l’emploi adaptés à notre formation pour ne plus être tentés par la mer ou le djihad », a-t-il dit.

Aux dires de Abdoulaye Dramé, pour l’intégration des sortants de l’ex FLASH, il y a en effet un double défi à relever, le premier défi est structurel; le second est de réformer en profondeur notre système éducatif et surtout la formation universitaire.

« Nous, les sortants de la FLASH et Facultés dérivées dénonçons avec force le fait qu’après des années de durs labeurs, nous sommes laissés à notre triste sort. Nous sommes confrontés à la dure situation de la bataille sur le marché de l’emploi. Le problème du chômage des sortants de la FLASH et des facultés dérivées est plus que préoccupant », a-t-il dit.

A l’en croire, désormais la lutte est engagée pour avoir gain de cause. « Nous voulons juste avoir une alternative qui permettra à nos diplômes de servir valablement pour donner un sens à notre formation car après tout c’est un système éducatif qui nous a formés », a conclu le conférencier.

Aguibou Sogodogo

 

Source: Le Républicain

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