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PME-PMI : LE COUTEAU SUISSE DU FONDS DE GARANTIE POUR LE SECTEUR PRIVE

Conformément à sa vocation d’organisation locale d’affaires et dans le cadre de l’exécution de son plan d’action 2015, la Jeune chambre internationale « Bamako Elite » a organisé, samedi à l’hôtel Radisson Blu, une conférence sur le thème : Quel accompagnement du Fonds de garantie pour le secteur privé (FGSP SA) dans le financement des petites et moyennes entreprise (PME) et petites et moyennes industrie (PMI) ? ».

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La conférence, animée par le directeur général du FGSP SA, Cheick Sidi M. Seck, avait comme modérateur le sénateur Mamadou N’Diaye. Elle a réuni autour du président 2015 de la JCI Bamako Elite, Abdoul Karim Konaté, le président directeur général de la Banque malienne de solidarité (BMS), Babaly Bah, le parrain du mandat 2015 de la JCI Bamako Elite, Bourama Mounkoro, le vice président national assigné à la Zone 4 de la JCI Mali, Yaya Mémé, le directeur chargé de l’organisation du business forum, Djibrila Traoré, et de nombreux invités.
La rencontre s’est attachée à expliquer à l’assistance, notamment aux jeunes, le rôle, la mission et les objectifs du FGSP SA qui a été initié par le gouvernement dans le cadre de la mise en place de mécanismes susceptibles d’améliorer les conditions de financement de l’économie en général.
Le fonds a un capital de 4,882 milliards de Fcfa et un actionnariat composé de l’Etat et de certains de ses démembrements, de six banques (BMS, BNDA, BIM, BSIC, BCS, BICIM) et d’une société privée.
Le FGSP SA est chargé d’apporter des solutions aux banques et institutions de crédit en termes de couverture partielle des risques liés à l’octroi des concours aux PME/PMI maliennes. Il doit aussi offrir plus d’opportunités aux PME/PMI dans le financement de leur implantation, leur développement et leur modernisation. En plus de son objet social qui est de garantir les banques, les attributions et la politique du FGSP sont de couvrir la gestion de la ligne de crédit confiée par l’Etat ou par des partenaires, d’assurer l’étude et le montage des dossiers des promoteurs pour les rendre bancables avec l’appui des cabinets spécialisés, et le suivi/accompagnement des promoteurs.
Dans le système de fonctionnement du FGSP SA, la garantie accordée à la banque est de 50% maximum du montant du financement accordé aux promoteurs. En ce qui concerne les financements éligibles, en l’absence de règle définissant une PME/PMI au Mali, le critère retenu par le FGSP SA est de 10 millions de Fcfa au minimum et 500 millions de Fcfa au maximum. Les activités strictement commerciales qui ne génèrent pas de valeur ajoutée ne sont pas éligibles aux concours du Fonds ainsi que le transport d’individus.
Outre les points inscrits à l’ordre du jour de la rencontre, les débats ont par ailleurs porté sur le « rôle de la banque dans le financement des activités agricoles et la formation des jeunes », « la problématique du financement des PME/PMI » dans notre pays qui ne dispose que 500 unités industrielles contre 4.000 au Sénégal et 6.000 en Côte d’Ivoire. Il ressort des échanges que notre pays dont la première banque a été fondée en 1924, dispose de nos notre jours, de 14 banques opérant dans le commerce, les affaires, le développement et la gestion de fortunes.
« Nous sommes une organisation d’affaire et notre vision est de faire de chaque membre une opportunité d’affaire. Cela passe forcément par la création de cadres d’échange et de concertations permettant aux membres de bénéficier des opportunités, d’avoir les informations fiables, les secrets du monde du business avec des entrepreneurs afin d’agir », a expliqué le président de la JCI Bamako Elite, Adoul Karim Konaté, pour justifier la tenue de la rencontre.
Pour lui,  aujourd’hui plus que jamais, les membres JCI Mali doivent être des citoyens actifs qui ont pour mission de réaliser le rêve du père fondateur de l’organisation, Henri Giessenber qui est « d’inciter les uns et autres à établir la paix dans le monde d’une manière permanente et définitive ».
S. TANGARA

source : L Essor

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