En 2018, l’économie malienne a connu une forte croissance avec la hausse du Produit intérieur brut réel à 5%. Même si le PIB a connu une baisse de trois points par rapport à 2017 où il affichait 5,3%, il faut dire que l’économie a principalement été portée par l’agriculture notamment le secteur du coton; d’ailleurs le Mali a gardé son rang de premier producteur africain avec 728 606 tonnes de coton graine.
Il arrive ainsi devant le Burkina Faso avec une production de 612 723 tonnes, le Bénin avec 597 373 tonnes, la Côte d’Ivoire avec 413 205 tonnes, le Sénégal avec 13 376 tonnes, le Togo avec 117 166 tonnes et la Guinée en dernière position avec 9 878 tonnes. Le secteur des services mené par les activités financières et le commerce a aussi une impulsion considérable.
En 2019, la croissance du PIB du pays va connaître une légère baisse de 3 points pour s’établir à 4,7 en 2020. Dans cet ordre de choses, l’inflation va être de 1,7 contre 1,8 en 2020. Des analystes estiment aussi que l’assainissement devrait permettre au déficit budgétaire de se réduire progressivement passant de 2,4% du Produit intérieur brut à 1,5% en 2020. Et en ce qui concerne le déficit de la balance courante, il devrait rester supérieur à 6% jusqu’en 2020.
Malgré la crise sécuritaire qui a une incidence sur l’économie nationale, le Mali commence à mobiliser davantage de recettes et à accroître l’efficacité et la qualité des dépenses publiques dans le but de créer une marge de manœuvre budgétaire nécessaire pour l’investissement publique selon les analystes de la Banque africaine de développement.
En outre, le gouvernement a mis en place un cadre de consultation pour faciliter la mise en oeuvre de l’Accord pour la paix signé en 2015. Toutes ces mesures, si elles sont bien suivies pourront donner un autre visage au pays.