Le sexe, élément moteur central du principe matrimonial, devra nécessairement perdre tout caractère tabou, une fois, les liens sacrés du mariage unissent les deux conjoints. Fondamentalement désigné comme le souffle vital de toute union conjugale digne de ce nom, la pratique sexuelle, pour mieux conserver la vitalité du couple et poser les bases d’un réel épanouissement, obéit forcément à un certain nombre de règles et techniques que chacun des deux conjoints doivent s’approprier pour se satisfaire mutuellement.
De nos jours, c’est carrément la débandade conjugale, notamment, dans les jeunes couples. La non-maîtrise de l’art de la libido ainsi que plusieurs autres formes de mauvaise performance sexuelle au sein des couples, sont très souvent source d’infidélité et, au pire des cas, la séparation. A ce propos, il n’est pas rare de voir des hommes nouvellement mariés, se retourner à leurs ex-copines ou des femmes au foyer, à la recherche d’un « vrai plaisir sexuel », se laisser aisément courtiser par d’autres hommes.
La forte fréquentation des professionnelles du sexe, par de plus en plus d’hommes mariés, pourrait aussi s’expliquer par une réelle insatisfaction sexuelle dont nombreux parmi ceux-ci, seraient victimes dans leurs couples. Certains n’hésitent pas à s’aventurer dans la polygamie pour espérer trouver avec la seconde épouse, le plaisir que la première n’a pas pu lui procurer.
Aussi, il n’est point hallucinant de voir des épouses sexuellement déçues, éprouver une forte envie de trouver leur ex-copain et se laisser aller à d’intenses moments de jouissance sexuelle qui leur manqueraient et que leur partenaire actuel ne parviendrait guère à leur procurer. Seuls quelques rares parmi ces couples sexuellement frustrés, prennent leur mal en patience et font l’effort de ne point s’abandonner à la débauche.
« Avant, j’étais un grand coureur de jupon et rarement, les bonnes occasions m’échappaient. Lorsque j’ai rencontré ma femme, elle était bien stylée et m’avait l’air très éveillée. C’est ainsi qu’elle a insisté que tant que je ne l’épousais pas, jamais, je ne verrais sa nudité, ce, malgré toutes les belles propositions que je lui faisais pour l’attirer dans mon filet », a raconté, ce jeune financier au Ministère de l’Economie.
Poursuivant son récit, il ajoute : « Impressionné par son éducation et sa force de personnalité, je me suis ainsi engagé dans un mariage avec elle sans trop réfléchir. Et c’est dans le foyer que j’ai découvert que mon épouse était terriblement nulle au lit. Elle ne fait aucun effort pour satisfaire ma libido, me laissant, chaque nuit, dans une amère frustration. Dès la chambre nuptiale, j’ai déjà commencé à regretter mon choix, car, ma femme ne répondait à aucun de mes critères d’intimité. C’est alors que je me suis vu obligé de retourner à mes anciennes conquêtes pour me défouler, car, je ne pouvais plus continuer à vivre cet enfer.»
La dimension essentielle qu’est la satisfaction libidinale au sein des couples, est très souvent négligée ou même occultée par les conjoints aussi bien que leurs familles respectives avant de sceller le mariage. Cela est notamment dû au fait que, sociologiquement, il n’existe presque aucun paramètre de notre culture où les questions liées à l’éducation sexuelle, sont suffisamment traitées et pédagogiquement transmises aux générations. Le caractère obstinément tabou et même « malséant », du phénomène de la sexualité au sein de notre civilisation, n’a servi qu’à la mystifier, enfonçant l’individu dans une ignorance qu’il pourrait, plus tard, payer très cher.
« Mes parents m’ont donnée en mariage à une vraie brute. Il ne connait, ni douceur, ni préliminaires. Quand il m’approche pour me faire l’amour, j’ai l’impression qu’il est en train de me violer et, après chaque séance sexuelle, je me retrouve avec de douloureuses égratignures au vagin. Depuis que je me suis mariée, j’ai totalement perdu goût à la vie », a raconté, cette jeune stagiaire de l’APEJ.
« Mon mari a pourtant tout ce qu’il faut pour me rendre matériellement heureuse, mais du point de vue affectif et émotionnel, il n’a rien à envier à une bête sauvage, et ce, malgré mes efforts inlassables pour l’amener à changer, notamment, au lit. Après chaque rapprochement sexuel qui s’opère dans la brutalité, il se met gaillardement à ronfler jusqu’au petit matin, me laissant seule sans tendresse », a poursuivi la jeune stagiaire, ajoutant que l’envie de divorcer de ce mariage, lui résistait de moins en moins.
Source: La Sirène