Dans le cadre du programme d’urgence social 2017-2020 du président de la République Ibrahim Boubacar Keita, la lutte contre la pénurie hydrique occupe une place de choix et la population de Nafadji en a bénéficié via l’inauguration de son système d’hydraulique villageois amélioré (SHVA) le samedi 14 Avril 2018 par le ministre de l’Energie et de l’Eau Malick Alhouisseini devant les autorités coutumières et municipales de la commune I.
La pénurie d’eau fait partie du quotidien de certains quartiers de Bamako dont Nafadji en commune I avec son lot de souffrance surtout chez les femmes et les jeunes filles pour entrer en contact avec le précieux liquide indispensable pour la vie. Le maire de la commune I Mamadou Keita s’est réjoui de l’inauguration de l’adduction d’eau de Nafadji qui à ses yeux réglera le problème crucial auquel ces populations étaient confrontées. Il a ajouté que les femmes qui se réveillaient à 2h du matin peuvent désormais se réveiller à l’heure de leur choix car l’eau est à leur disposition. Le représentant du chef de quartier de Nafadji Bolimoussa Diawara ainsi que la représentante des bénéficiaires Marama Sanogo ont remercié le président de la République pour la concrétisation du château d’eau qui est une source de bonheur pour eux tout en implorant le ministre à œuvrer afin que la gestion revienne aux bénéficiaires et non à la mairie à cause des problèmes qui en résultent. Selon le ministre de l’Energie et de l’Eau Malick Alhousseini, ces réalisations rentrent dans le cadre du programme d’urgence sociale du président de la République Ibrahim Boubacar Keita dans le but de soulager la souffrance hydrique des populations. L’eau est l’élément liquide le plus répandu sur la surface de la terre, elle est indispensable à toute forme de vie sur la planète a-t-il indiqué. Il a indiqué que la réalisation de cette infrastructure permettra de venir à bout de la corvée des femmes de Nafadji tout en indiquant que d’autres du genre ont été inaugurées dans certains quartier de la commune I notamment à Sikoroni et Banconi.
Moussa Samba Diallo
Source: Le Républicain