Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

ORTM : la télé de Choguel

L’Ortm est devenu la télé du ministre Choguel Kokalla Maïga. Le journal de 20 heures est rythmé par ses interviews de plus de 10 minutes. Et gare au journaliste qui oserait traiter ou «charcuter» l’intervention du ministre porte-parole du gouvernement ! Mieux, le contenu du journal requiert son approbation avant toute diffusion. Et tout y passe : communiqués et autres messages des partis politiques et associations.

Choguel Kokala Maïga ministre communication economie numerique rencontre conferenceC’est ainsi qu’il avait gardé sur lui-même le communiqué de l’URD avant d’accuser ce parti de… Choguel, s’il doit intervenir dans le journal de 20 heures, l’édition ne démarre jamais avant son arrivée à la maison. Les journalistes et autres travailleurs de l’Ortm disent avoir vu des ministres de la Communication, mais n’ont jamais vu ce que Choguel est en train de leur faire subir comme pression.

En plus, il a ses taupes dans les couloirs de l’Ortm qui lui rendent compte fidèlement des faits et gestes des journalistes hostiles à sa manière de faire. Le pauvre directeur général de l’Ortm voit ses prérogatives accaparées par le ministre. Lequel lui impose, en plus, une dîme mensuelle. À l’Ortm, l’on s’est résolu à cette idée : Choguel ne fera «que» son temps !

Gouvernement : crise de solidarité 

Choguel contre Thierno ; Rama contre Me Diarra ; ou encore Abdoulaye Idrissa Maïga contre Mohamed Ag Erlaf. Voilà les affiches des combats en cours dans l’équipe gouvernementale actuelle. La brouille entre Choguel Kokalla Maïga, ministre de l’Economie numérique… et porte-parole du gouvernement et celui des Affaires religieuses et du Culte est née du fait que c’est Choguel qui aurait bloqué la diffusion du compte-rendu de la conférence de presse du ministre Thierno Diallo.

Ce dernier avait maugréé Choguel lors de sa conférence de presse pour n’avoir pas diffusé les informations en provenance de la Mecque. N’Diaye Ramatoulaye Diallo, ministre de la Culture, de l’Artisanat et du Tourisme, se bat pour avoir les projets turcs du sommet Afrique-France que le Mali doit accueillir en juin 2016. Toute chose qui n’est pas appréciée par le ministre de la Promotion des Investissements qui y voit  une ingérence dans ses affaires départementales.

L’avant-dernier bras de fer entre les ministres dans le gouvernement actuel est la querelle en douce entre Abdoulaye Diop et Hamady Seidi Diawara, pour qui la signature des conventions et accords de partenariat doivent lui revenir. Abdoulaye Idrissa Maïga ne veut rien céder au ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat. Car tout le monde sait que la décentralisation est une vache laitière, avec de multiples projets, programmes et l’ANICT. Malgré l’arbitrage du Premier ministre, il y a des ministres qui ne veulent rien comprendre, surtout Abdoulaye Idrissa Maïga.

La justice de Dieu

La bousculade de Mina, avec la recherche des victimes, blessés et disparus, domine toujours l’actualité au Mali. Cette situation est triste. La sortie du ministre des Affaires religieuses et du Culte, au lieu d’apaiser les esprits, a ravivé la colère des parents de victimes. Pour bon nombre de Maliens, le ministre Thierno Diallo s’est moqué des morts. «J’ai honte lorsque un haut commis de l’Etat, je veux parler d’un ministre, affirme ce qu’il ignore.

Il félicite les encadreurs maliens alors que plus de la moitié de ceux-ci méritent d’être lapidés comme Satan, d’après les informations qui les concernent». Selon un pèlerin malien, sur plus de 80 guides officiels, il n’y avait qu’une dizaine à avoir effectivement joué le rôle de guide. Les autres, aussitôt arrivés sur le sol saoudien, se seraient très vite débarrassés de leur gilet qui permet de les identifier pour vaquer à leurs affaires. Dans le lot, il y en avait qui se seraient rendus à la Mecque pour écouler leurs marchandises, ou encore pour récolter les zakats. «C’est la justice de Dieu, l’affaire de Mina. Il y a beaucoup de choses en dessous. Les Maliens sauront la vérité tôt ou tard».

La France revient sur terre ?

«Je souhaite que la rentrée scolaire puisse être effective à Kidal avant la rencontre du 22 octobre 2015. Ça sera une excellente chose. J’invite toutes les parties à travailler à cela». Ces propos sont de l’ambassadeur de France au Mali, Gilles Huberson. C’était lors de la réunion préparatoire de la rencontre des donateurs à Paris. Les actions en cours sur le terrain avec la visite d’une équipe de techniciens maliens, qui sont en train d’évaluer les besoins des populations de Kidal, ont été saluées par l’ambassadeur de France au Mali.

Gilles Huberson a ajouté que la délégation ne se limitera pas à Kidal ville seulement, elle sera à Tessalit, Tin-Essako et Abeïbara. Une réalité sur le terrain que la France appuie et soutient totalement. Avant cette rencontre, le président de la République du Mali IBK avait reçu à Koulouba une délégation française conduite par Thomas Melonio, conseiller adjoint aux questions africaines du président français, et le chef d’état-major particulier de l’Elysée, le colonel Pierre Schill.

Ils étaient venus dans le cadre de la redynamisation des relations entre Paris et Bamako, en cette veille de la réunion sur le développement des régions nord du Mali qui aura lieu le 22 octobre 2015 à Bamako. Une rencontre très capitale pour le financement des activités de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali.

Source: Le Reporter

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance