Mathias Spaleviero est le responsable ONU-Habitat pour l’Afrique de l’Ouest. Il soutient que cette stratégie permet de créer des opportunités de développement afin de répondre aux défis du Liptako-Gourma.
« Cet atelier consiste à aller plus dans les détails, à comprendre ce qui est planifié et quelles sont les lacunes qui doivent être remplies, puis définir des priorités de développement pour la zone transfrontalière », explique M. Spaleviero qui reconnaît que c’est assez complexe vu la situation sécuritaire de la zone. « En même temps, les gouvernements sont convaincus qu’il faut créer des opportunités de développement dans cette zone transfrontalière, qui est la cause profonde du conflit finalement », conclut-il.
Tenir compte les préoccupations des populations
Pour les points focaux, le document final traitera les préoccupations réelles des populations, notamment la sécurité. « Les défis d’abord sécuritaires, une fois réglés, les autres vont disparaître d’eux-mêmes », estime un intervenant. Alors que pour un autre participant, il s’agit de de faire en sorte que « les projets développés ensemble soient des projets impactants, au bénéfice, donc, de nos communautés, pour lesquels en tout cas tout le monde se mobilise pour faire en sorte que le développement soit une réalité dans cette zone particulièrement ».
Cet atelier de cinq jours regroupe les secrétaires généraux et les membres de l’équipe technique interne de chaque pays de la zone. La première version de ce plan d’action stratégique sera analysée et validée par les politiques des trois pays.
Studio Tamani