Le PDG du géant malien de l’agriculture, le docteur Mamadou M’Baré, vient de nommer DGA de l’Office du Niger, Djimé Sidibé.
Ingénieur d’agriculture et de génie rural, sorti de L’IPR Isfra de Katibougou, Djimé Sidibé, un homme du sérail, prend fonction ce 3 octobre 2017 à un an presque jour pour jour de la nomination de celui qu’il remplace, monsieur Tidiane Traoré, notamment. Auréolé de 18 années d’expérience professionnelle dont deux dans le domaine de la recherche, six dans le renforcement des capacités, formation et vulgarisation des itinéraires techniques du mil, sorgho et technologies y afférentes, le cadre chevronné en est à dix autres révolues dans le cadre spécifique de la riziculture en zones office du Niger.
Djimé Sidibé, longue silhouette, a cheminé, arpenté et sillonné toutes les installations de l’office. Ne rechignant pas à relever des défis, l’ingénieur à l’expertise avérée est appelé à faire valoir ses compétences dans la gestion administrative et financière, l’organisation générale, la gestion de l’eau à la parcelle et la mise en valeur dans la zone de production de M’Bewani, sur un périmètre de 13.602 hectares, pendant 16 mois. A la faveur des résultats convaincants, il se voit confier les fonctions de chef de service formation et vulgarisation au niveau de la direction appui au monde rural, cumulativement avec celle de coordinateur du programme d’appui au développement de la zone de l’Office du Niger (Padon 2).
Le nouveau DGA a été également Directeur de zone en 2013 après M’Bewan de 2010 à 2011, Directeur de l’Appui au Monde Rural auprès de la direction général, en octobre en 2016, son dernier poste avant sa nomination.
L’Office du Niger constitue un enjeu majeur dans la politique de souveraineté alimentaire du pays. La vision des plus hautes autorités s’inscrit dans cette dynamique autant que la volonté politique s’exprime au fil des ans en faveur de ce secteur d’activité.
Le PDG Mamadou M’Barré Coulibaly dès son arrivée à la tête de la structure, il y a de cela un an, s’est attelé à relever le niveau de production et même à augmenter les superficies aménagées.
Source : ON