Le président américain a répondu aux propositions de Téhéran sur le nucléaire.
Envoyés spéciaux à New York
Guettée toute la journée avec un mélange d’excitation et de scepticisme, par les diplomates et journalistes réunis à New York pour l’Assemblée générale des Nations unies, la poignée de main irano-américaine n’est jamais venue. Depuis des jours, l’Iran et les États-Unis avaient entretenu le suspense sur un possible contact – même fugitif – entre Barack Obama et le nouveau président iranien Hassan Rohani en marge de l’ONU. Mais une source officielle américaine a expliqué qu’une rencontre s’était révélée «trop compliquée». «Nous y étions disposés, mais les Iraniens n’ont finalement pas donné suite en raison de dynamiques internes compliquées» à Téhéran, a précisé cette source. L’événement avorté rappelle une autre tentative en 2000. Bill Clinton avait prévu de croiser «par hasard» le président iranien de l’époque, Mohammed Khatami, avant de renoncer, faute de répondant. Une brève rencontre aurait eu une portée symbolique forte, vu l’absence de tout contact entre présidents des deux pays «depuis plus de trois décennies».