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NOTRE PAYS ET LA LOI NATURELLE « DU PLUS FORT », L’HUMILIATION DU PEUPLE MALIEN, JUSQU’A QUAND ? : Les limites de l’acceptable sont quasiment franchies

Il y’a des moments dans la vie d’un pays, d’une nation, d’une personne, où on accepte ce qui parait inacceptable. Cela s’appelle « avaler sa couleuvre ». L’occupation de la France par les « Nazis » a été vécue comme une humiliation, une « couleuvre que le peuple Français a avalé » obligeant les descendants du puissant Empereur Napoléon Bonaparte, à demander le secours des « alliés » pour leur libération, la France n’en est pas morte, elle est aujourd’hui une puissance économico-militaire.

 

Le puissant Général De Gaule « inconnu » au départ et dont son appel historique du 18 juin pour la libération de son pays a fait de lui, un des plus grands hommes d’Etat au monde, a lui aussi « avalé une couleuvre » : le « non » de Sékou TOURE, premier Président de la Guinée, il n’en est pas mort.

Le lieutenant Kamel Atatürk un autre « inconnu » à l’époque, considéré aujourd’hui comme le père fondateur de la Turquie moderne, avec l’armée Turque ont infligé une cinglante correction à la puissante armée Britannique de sa majesté, Churchill a « avalé sa couleuvre » en battant retrait.

L’Amérique, dans sa politique d’expansion tout azimut, a reçu de la colonie britannique du Canada une sévère claque de l’armée Britannique de sa majesté, dont les troupes sont allées jusqu’à prendre d’assaut le palais présidentiel, selon François Asselineau en conférence le 26 avril 2012. C’est alors que le palais tout noir repeint en blanc a pris le nom de « White house, Maison Blanche », la puissante Amérique a « avalé sa couleuvre ». 

L’humiliation que subit le peuple Malien, jour après jour, devient de plus en plus insupportable. Nous avons signé des Accords avec « des fils du pays » pour avoir la Paix, nous n’avons eu que des morts. Le peuple Malien souffre énormément. Nos militaires tombés par centaine sur le « champ d’honneur » seraient enterrés à coup de pelle, dans des fosses communes ».

Le président de la république, notre première Institution est reçu à Pau de façon humiliante par son homologue Français. Dans les discours au sommet de Pau, le Malien, traité « d’indigne » est humilié. Jamais nous n’avions été traités « d’indigne ». L’armée malienne est « autorisée à entrer » à Kidal, de façon humiliante, encadrée par la MINUSMA.

Je sais que les Maliens, nous tenons à l’intégrité de notre pays mais le peuple Malien, tôt ou tard, risque « d’avaler sa couleuvre ». Si l’application des Accords d’Alger tels qu’ils sont, doit aboutir à une « partition de fait » de notre pays avec son lot d’humiliation encore, alors si j’étais détenteur de pouvoir, je garderais ma dignité et mon honneur en préférant « une partition de droit ». Ce ne serait pas une honte, ce sont des « fils » du pays qui l’auraient voulu.

I-LA LOI DU PLUS FORT.

Dans les relations entre les individus, entre les animaux, entre les humains, une loi naturelle a toujours régné : « la loi du plus fort ». Cette loi que tout le monde peut observer chez les animaux est cruellement d’actualité dans les relations entre les personnes, entre les pays, surtout entre les « puissants » et les « faibles ».

Elle a expliqué la traite négrière et la colonisation, des pires atrocités humaines jamais enregistrées sur terre et explique encore des millions de morts comptabilisés chaque année sur la planète terre, consécutives à des crimes organisés.

Malheureusement, croyants aux sirènes de la démocratie, nous sommes encore très nombreux à comprendre qu’il n’y a pas de législateur pour abroger cette « loi naturelle ». Qu’elle est encore plus en vigueur et plus cruelle de nos jours dans un contexte de rareté des matières premières et des ressources.

Outre notre pays, ce qui se joue en : Centrafrique, Irak, Lybie, Syrie, Soudan du Sud, RDC, Venezuela, Yémen, etc., sont des manifestations très tangibles si besoin en était encore de la cruauté de la « loi du plus fort ».

Il est très important de rappeler à tous ces Africains, ces Maliens complexés, qui courent derrière les nationalités occidentales, que les colonisateurs, en tout cas, la France ne reconnait pas que la colonisation a été une mauvaise chose. Au contraire, le Parlement a voté « une loi le 23 Février 2005 pour reconnaitre le rôle positif de la colonisation ». Des routes, des ponts, des écoles, etc. ont été construits comme si l’Afrique les avait appelé en aide. (Chaîne TV Africa 24, émission « Politicia ».

A ces Africains complexés qui courent derrière leurs nationalités, ne mettez-vous à l’esprit en permanence, ne perdez jamais de vue, que même avec leurs nationalités, vous ne serez absolument jamais un d’eux. Vous serez utilisés comme des « bras armés » pour venir abattre vos frères et sœurs comme sont entrain de la faire aujourd’hui ces manipulés qui sèment la terreur dans notre pays.

On peut dire sans risque d’être démenti, qu’ils n’ont aucun regret pour les massacres, les milliers de morts enregistrés au Mali depuis 2012. Ils n’en ont rien à foutre, pourvu que l’objectif de partition, d’occupation durable, de « recolonisation », soit atteint.

Dans la crise qui traverse notre pays depuis bientôt 8 ans, qu’est-ce-qui reste à découvrir ? Peu de choses. Tout se sait et a été dit sur les différents aspects identitaires, politiques et économiques. Dans les débats sur des antennes des radios, sur les plateaux de télévision, dans les discours, les vidéos, on ne fait que se répéter en disant différemment les mêmes choses.

Pourtant aucune solution, même en perspectives ne semble se dessiner. Pourquoi ?

D’abord, le peuple Malien vaillant combattant, qui n’entend pas abdiquer, résiste jusqu’à maintenant. Mais jusqu’à quand ? Ensuite parce que, tout simplement chacun des acteurs n’a pas encore atteint ses objectifs.

Et c’est un secret de polichinelle de dire que l’objectif inavoué de la Communauté internationale est l’occupation durable pour des dizaines d’années, la recolonisation voire partition de notre pays, le Mali.

Et dire que des soi-disant « fils » du pays sont manipulés, rémunérés pour être à la manœuvre en vue d’atteindre cet objectif inacceptable pour les Maliens. La manipulation est certainement l’une des puissantes « armes de destruction massives », les plus efficaces. Tu fais massacrer un peuple par les propres fils de ce peuple en leur miroitant un idéal qu’ils n’auront jamais.

Dans une de ces publications sur les réseaux sociaux, Dr Choguel MAIGA reprend une phrase du Chef d’Etat-major des armées françaises au Tchad : « Nous étions là pendant plus de 100 ans, nous sommes partis il y a 60 ans, nous sommes de retour pour 100 ans ». Le chercheur MAIGA sur Renouveau TV a cité un diplomate Néerlandais, responsable à la MINUSMA en ces termes : « vous aurez bientôt votre pays pour quitter le joug des esclaves noirs». Le ministre des affaires étrangères Tiébilé DRAME a fait partir du Mali, le Français qui a souhaité la « bienvenue à la délégation du Mali à Kidal ».

Si l’ennemi est dehors et clairement identifié, il est facile de le combattre. Mais combattre un « ennemi » se trouvant à la fois à l’extérieur et à l’intérieur, le combat est totalement asymétrique pour nos vaillants soldats.

Le peuple Malien pourrait tôt ou tard « avaler sa couleuvre ». C’est une question de timing. Il faut être très objectif et reconnaitre que KIDAL ne sera plus administré par le Mali comme dans la situation d’avant crise. Ce n’est qu’une question de temps, pour réaliser ce plan savamment préparé conte le Mali :

  • le temps pour saper encore plus le moral de nos troupes,
  • le temps pour comptabiliser encore plus de morts, de mutilés, d’orphelins de guerre, de réfugiés aux coûts sociaux incalculables,
  • le temps pour agir encore plus sur les nerfs des populations exaspérées,
  • le temps pour instaurer encore plus de peur et de désespoir,
  • le temps pour nous infliger encore plus d’humiliation,
  • le temps pour raffiner certains réglages à leur propre niveau,
  • le temps pour manipuler encore plus de personnes faibles d’entre nous et de les rallier à leur cause, en leur facilitant la migration, la nationalité, etc.

Le problème se complique de jour en jour. Aujourd’hui, on assiste à une sorte de « manipulateur manipulé ». Hier des gens ont été manipulés pour installer le chao. Aujourd’hui, la manipulation semble changer de camp avec des insinuations de types : « vous n’allez pas se retirer en nous laissant dans cette situation à la merci des trois armées ?».

L’objectif « d’occupation durable » ou de « partition » pourrait être atteint. Alors, en parler ne doit pas être un tabou. Au contraire, il est à notre avis, de la plus haute importance d’anticiper et de prendre le devant comme un « Plan B ».

II-L’AUTONOMISATION DES REGIONS OU LA « PARTITION », UNE SOLUTION POUR ADOUCIR LES SOUFFRANCES DES POPULATIONS ».

En matière de santé, quand on est malade, on voit plusieurs médecins, on prend plusieurs médicaments, on suit plusieurs traitements. En matière économique, aucun problème n’a une solution unique, mais un éventail de solutions parmi lesquelles, le décideur choisit en sachant les tenants et les aboutissants de chaque solution.

N’en déplaise à beaucoup de Maliens qui sont dans leur rêve profond de l’unité nationale, de « Mali un et indivisible », la partition est une solution envisageable.

Il est généralement établi que la mauvaise gouvernance du pays, la corruption, l’accaparement par un petit nombre de personnes, d’importantes ressources du pays ont fait agrandir le cercle de la pauvreté, faisant ainsi de la pauvreté un « nid » du terrorisme.

Outre l’instauration d’une bonne gouvernance, la cessation immédiate des tueries passe par, soit la négociation des conditions de paix avec la France (et non pas avec ses « écrans ») qui a été appelée au secours, soit l’autonomisation des régions qui n’est rien d’autre qu’une partition.

L’article 75 de la Constitution du 14 Février 1992 dispose que :

«L’initiative des lois appartient concurremment au Gouvernement et aux membres de l’Assemblée Nationale ». Les projets de lois sont délibérés en Conseil des Ministres après avis de la Cour Suprême et déposés sur le bureau de l’Assemblée Nationale ».

L’actuel Président Sud-Africain, Cyril RAMAPHOSA, lors de sa prise de fonction disait : « Devenir Président de la République, ce n’est pas un sommet à atteindre, c’est de s’engager surtout pour l’amélioration des conditions de vie de ses concitoyens ».

Nous interpellons le Gouvernement et tous les membres de l’Assemblée Nationale, à veiller à protéger les populations qui leurs-ont élus et améliorer leurs conditions de vie en prenant toutes les lois dans ce sens.

Le peuple Malien souffre durement dans sa chaire. Il semble laisser à lui-même. Dans tout le pays entier, particulièrement, dans les localités du nord et du centre, la vie est que question de jours. Où aller se protéger ? Quoi manger ? Où dormir ? Personne ne s’occupe de personne.

Après la nouvelle attaque d’OGOSAGUN, il ne reste plus aux populations rurales de créer des milices d’auto-défense et aux populations urbaines de cotiser pour prendre en charges les frais de patrouille de la police. Chaque fois que je vois ces images atroces, dures à regarder, de personnes amputées, d’enfants égarés qui ne savent plus où partir, les larmes aux yeux, mon rêve, c’est qu’on en termine vite, très vite et le plus rapidement possible.

Si j’étais député ou membre de l’exécutif, j’aurais déjà initié un « projet de loi pour la partition », soumis à l’avis du Gouvernement avant d’être voté par le Parlement pour ouvrir la voie à un référendum.

Le monde n’est pas né avec la carte actuelle comptant 150 Etats. La carte du monde a été forgée au gré des mouvements tectoniques,  des guerres et des migrations. Et elle ne cesse de se modifier.

III-LA PEUR « SANS RAISON » DE LA PARTITION.

L’honneur et la dignité n’ont de valeur que pour ceux et celles qui connaissent sa signification. Dans la bonne éducation Malienne, « on ne dit pas tout ce qu’on peut dire », « on ne fait tout ce qui est en notre capacité ». Pourquoi ?

Parce qu’avec le temps et l’évolution des choses, des propos et des faits risquent de se retourner leur auteur.

Parce qu’aussi, on n’a pas toujours raison. Une sagesse populaire dit : « quand tu terrasses ta raison, tu peux lui trancher la gorge, mais n’ouvre pas son ventre, sinon tu risques de retrouver dedans ton tort ».

Il n’est peut-être pas inutile de rappeler à ceux qui sèment la terreur, la honte et la désolation au Mali, que nous Maliens n’ont pas peur de la « partition », si cela doit mettre fin de la souffrance des populations. Voici des raisons qui justifient cette affirmation :

En quoi l’autonomisation de la région de KIDAL ferait-elle peur au reste du Mali ? Est-elle le poumon économique de notre pays ? Non, pas dut tout.

Quel est son poids dans la Production Intérieure du Mali ? Insignifiant, une région défavorisée qui a bénéficié de la solidarité nationale sous forme d’exonérations fiscales, pendant plus de 30 ans.

Combien d’entreprises de 10 employés ont été créées par des ressortissants de là-bas et qui paierait 20 millions d’impôts, de droits et de taxes au Trésor  par an?

Alors, sur quoi, escompte – ton pour endurer toutes ces souffrances ? Les supposées ressources minières ?

Beaucoup de Maliens mourront, de leur belle mort dans la misère, sans voir le pétrole jaillir des entrailles du sous-sol de KIDAL.

Et si cela devrait être le cas, au plus tôt, dans 05 ans, combien de pays Africains, Arabes, et d’Amérique latine croupissent dans la misère en étant immensément riches de leurs ressources minières en exploitation?

Sous nos yeux ici, notre pays serait depuis longtemps classé, troisième producteur d’or en Afrique, cela se voit t- il sur le niveau de vie des Maliens ?

Ailleurs, l’exploitation des ressources minières a entrainé des guerres, nous, nous sommes entrain de préparer la guerre pour attendre l’exploitation des ressources minières.

Je l’ai déjà dit dans une publication, en dehors de l’aspect « partage de l’histoire, la culture et la géographie », qui fait que l’autonomisation ou le partage peut paraître comme une « gifle », une « couleuvre à avaler », le reste du Mali peut envisager son développement sans la région de KIDAL et cela sans aucun doute.

A ceux à qui on brandit la menace de la contagion, l’autonomisation ou la partition se ferait brillamment sans aucune contagion. En effet, le Mali compte plus de vingt ethnies et environ une trentaine de « régions naturelles ». De l’indépendance à nos jours :

  • quelle est l’ethnie brimée dans notre pays ? Il n’y’en a pas ? Toutes les ethnies s’installent dans l’ère géographique de leur libre choix. La preuve, quand bien même ils tuent les filles et les fils de la République, ils sont nombreux ici au Sud, etc.
  • quelle région ne souffre pas de problèmes de développement ? Toutes les régions du pays en souffrent. A 100 kilomètres de Bamako, il n’y a rien, pas d’électricité, pas d’eau potable, pas de médecins, etc.
  • quelle ethnie a posé de problème identitaire ? C’est eux seuls. Le cousinage est tel que les Maliens vivent en parfaite harmonie. Il n’y a pas non plus de barrière pour le mariage. Le faux problème « peul – dogon », un incident créé par un manipulé de « deuxième degré » a été vite compris par les populations. Il ne pouvait pas prospérer en raison du brassage millénaire des populations. Si vous cherchez un Malien qui n’a pas de sang peulh dans sa lignée, vous risquez de ne pas en trouver.
  • quelle « région naturelle », a manifesté des velléités séparatistes, c’est encore eux seuls. Aucune autre région administrative et / ou naturelle n’a pris des armes contre les filles et les fils de la République.

L’ancien Président de la République son excellence Amadou Toumani TOURE, dans une brillante vidéo sur les réseaux sociaux nous éclairent bien :

« A un moment à KIDAL, le Gouverneur, les 11 Maires, les 4 Présidents de Conseil de cercle, les 4 députés, étaient touareg…. ». Ne sommes-nous pas dans l’anti chambre de l’autonomisation ou de la partition ?

Alors n’ayons aucune crainte, surtout pas peur de notre imagination, de notre ombre. Leur départ n’entamerait en rien l’unité du reste du Mali. Au contraire le sentiment nationaliste né de ce « nouveau défi » sera un ciment qui souderait davantage le Mali « nouveau » et permettra d’amorcer notre développement.

C’est eux qui vont s’entre tuer là-bas. Ces deux revendications, identitaires et territoriales des « 10% de populations blanches qui ne veulent pas gouverner par des noirs » ne datent pas d’aujourd’hui. Depuis soixante (60) qu’ils les préparent minutieusement au plan politique, un leader s’en va, un autre le remplace.

Dans mes recherches de solutions définitives à ce problème, pour accepter l’autonomisation ou la partition, j’en arrive à intégrer le stoïcisme dans mon raisonnement, à être un stoïcien. « La vie c’est deux choses : ce qui dépend de toi » et « ce qui ne dépend pas de toi ».

On doit s’appuyer sur ce qui dépend de soi pour progresser et se développer. Ne tenons pas à ce qui ne dépend de nous, sinon nous allons souffrir, nous serions frustrés, malheureux toute notre vie. Ecoutez, par exemple en amour, une personne homme ou femme, ne t’aime pas, cela ne dépend pas de toi. Si tu tiens absolument à cette personne, tu vas être frustrée toute ta vie, malheureuse, incapable même de se concentrer sur ce qui dépend de toi, ce qui va encore aggraver ta frustration, ton malheur. Quel gâchis ??

C’est ce qui nous arrive depuis 60 ans. Nous tenons à ces gens comme s’ils justifient notre existence. La frustration est que depuis 60 ans nous comptons nos morts, nos orphelins, nos veuves, nos amputés, nos refugiés, des vies détruites à jamais. « Le champ en vaut la chandelle », à ce point ?

Les frontières ? c’est encore eux qui les ont tracées. Ils ont déportés selon la Chaine de Télévision France 24, en 2018 entre 200 et 400 noirs à GAO au motif qu’ils ne sont pas des Azawadiens, mais des Maliens. C’est dire que l’Azawad, c’est la Région administrative actuelle de KIDAL et rien d’autre.

Une fois la partition faite, comme un des arguments des « faux spécialistes occidentaux », c’est de dire que ce sont des « minorités » à protéger, avec les sommes colossales qu’on dépense en sécurité, un mur géant doit être construit pour matérialiser la frontière avec l’argent des manipulateurs qui auraient atteint leurs objectifs. De la sorte, ils seraient mieux protégés.

IV-L’INDISPENSABLE CHANGEMENT D’ESPRIT POUR LA RESOLUTION DE LA CRISE.

Les Maliens semblent ne pas évoluer avec le temps. Alors que les choses évoluent à grande vitesse et que plus rien ne sera jamais comme avant, on est très nombreux à rester scotcher dans le passé glorieux de nos ancêtres.

De l’extérieur le Mali parait au bord de l’explosion, de la catastrophe. De l’intérieur, il n’en est rien, tout parait normal : les fêtes, les cérémonies, etc. Un étranger me disait en substance, « à la limite, si ce n’est pas une forme d’insouciance ».

Le changement d’esprit, ce n’est pas acheter une nouvelle voiture, ou déménager dans une nouvelle maison achetée, ou voyager tous les mois dans les plus belles villes du monde, ce pas non plus être le premier informé sur les réseaux sociaux,

Mais changer d’esprit, c’est adopter des comportements qui conduisent à la résolution d’un problème qui tient à cœur. «Je suis à tel niveau n1, je veux être à tel niveau n2 et il me faut adopter telle attitude, tel comportement pour y parvenir ».

Il est évident qu’on ne changera pas d’esprit pour un fait qu’on juge moins important ou qu’on ne considère pas comme un problème.

En conclusion, il est indubitable qu’au niveau individuel on ne change pas une situation en gardant la même attitude, le même état esprit. Celui qui veut atteindre un objectif changera inéluctablement pour se mettre dans l’état d’esprit qui conduit à cet objectif.

Au niveau collectif, c’est une utopie que de demander aux populations de changer, subitement, ensemble d’état d’esprit. L’histoire des pays et des Nations nous enseigne que tout peuple a eu besoin de leaders, de dirigeants éclairés patriotiques et nationalistes pour conduire les masses populaires vers un objectif qu’il croyait bon.

Après l’histoire a apprécié que l’objectif recherché était un idéal commun. Si l’appel du Général De Gaule, n’avait libéré la France, il ne serait peut-être pas cet homme d’Etat mondialement reconnu.

Si Gandhi avait échoué à rassembler l’Inde, il n’aurait certainement pas eu ce nom planétaire. Il en est de même de Modibo KEITA notre premier Président, s’il est regretté aujourd’hui par les Maliens, c’est que, ceux qui sont venus après, ont fait moins bien que lui.

On pourrait encore citer Thomas SANKARA, J.J. Rawlings, sans oublier le grand Mandela, qui ont tous adopté un esprit qui a conduit leur pays vers un idéal commun. /

Siné DIARRA

Expert-Comptable

Enseignant de Comptabilité de finances et d’Audit

Tel : 66 89 69 69 / 76 89 69 69.

Site : www.finauditsarl.com

Mali Tribune

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