L’Union des musiciens du Mali (Umuma) a procédé, le 23 février dernier, à la présentation de son tout nouveau bureau à la faveur d’une conférence de presse au Palais de la culture. Composé de 18 membres, ce premier bureau de l’Umuma est dirigé par l’instrumentiste, Djibril Simaga
Le Mali a désormais une association des musiciens. L’union des musiciens du Mali (Umuma) vient d’être portée sur les fonts baptismaux pour la cause des hommes et femmes du secteur de la musique et de la culture en général. Composé de 18 membres, ce tout premier bureau d’Umuma est dirigé par Djibril Simaga pour un mandat de trois ans renouvelable.
Cette cérémonie de présentation de bureau a enregistré la présence de plusieurs artistes chanteurs, instrumentistes et acteurs des arts et de la culture malienne, notamment Amadou Bagayoko, Moussa Mariko alias Remi, Afel Bocoum, Maïmouna Dembelé, Bassekou Kouyaté, Adama Traoré, président de la Fédération des artistes du Mali (Fedama) entres autres, qui ont tous salué l’initiative et ont promis de l’accompagner pour la réussite de sa mission.
“Les instrumentistes constituent le plus grand pourcentage du monde de le musique et s’ils décident de s’unir aujourd’hui autour d’un objectif commun, on ne peut que saluer cela. Nous, les plus anciens, resteront à leur disposition et j’espère qu’ensemble nous pouvons trouver des solutions aux multiples problèmes auxquels est confronté aujourd’hui notre secteur”, a confié Amadou Bagayoko.
Aujourd’hui, l’union sacrée autour des intérêts des musiciens est plus qu’une nécessité pour le bonheur de ses acteurs : “Le monde de la culture s’organise pour mieux se positionner dans le nouvel environnement que nous imposent les technologies de l’Information et de la communication et nous ne pouvons rester en marge de cette évolution”, reconnait le président Djibril Siamaga qui dit compter sur l’engagement et la disponibilité de chacun pour faire de cette union une référence.
Après avoir salué l’initiative, le président de la Fedama, Adama Traoré, a beaucoup insisté sur la régularisation du droit d’auteur des musiciens. Il a aussi fait part de l’intention de la Fedama de traduire le texte du droit d’auteur en langue bambara et aussi en audio afin qu’il soit accessible à tous. Il a surtout invité les artistes maliens à s’unir pour le bonheur du secteur des arts et de la culture, aujourd’hui confronté à plusieurs défis. Comme première action à mener, le nouveau bureau, selon son président, s’attèlera à l’identification des musiciens maliens afin de féliciter la régularisation du droit d’auteur.
Youssouf KONE