Pour le bon fonctionnement du système judiciaire de notre pays, l’actuel Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux, M. Mohamed Diarra, a entamé une série de visite dans les différents services rattachés à son département. Dans le cadre de cette série de rencontre, M Mohamed Diarra a déjà rendu visite aux personnels du Syndicat Autonome de la Magistrature (Sam), de la Direction Nationale de l’Administration de la Justice, de la Direction Nationale des Affaires Judiciaire et du Sceau, de la Direction Nationale de l’Administration Pénitentiaire et de l’Éducation Surveillée, de l’Inspection des services judiciaires, de l’Institut National de Formation Judiciaire, des Syndicats des Surveillants de Prisons, de l’Association des Jeunes Magistrats, du Syndicat Libre de la Magistrature (Sylma), du Syndicat des Greffiers et Secrétaires des Greffes et Parquets, de la Cellule de Planification et de Statistique (Cps), de la Section Syndicale de la Justice, de l’Ordre des Huissiers de Justice, de la Chambre Nationale des Commissaires Priseurs, du Barreau…
M. Diarra a estimé que le service public de la justice devrait fonctionner principalement et prioritairement au bénéfice des usagers. « Dans le rôle qui est le mien, je ne me considère pas, et j’ai pas l’intention de me considérer comme un expert du droit. Je ne connais rien dans le droit. Je n’ai aucune connaissance. Vous avez toute la science, tout le savoir, toute la connaissance. Le rôle qui est le mien est de mobiliser, de maintenir la mobilisation et d’obtenir les engagements nécessaires pour la traduction d’une vision communément dégagée. Je crois beaucoup à la capacité des hommes et des femmes pour construire ensemble à partir du bas, les schémas pour répondre aux préoccupations connues et identifiées », a rappelé, M Diarra aux acteurs des services rattachés à son département.
Pour l’actuel Ministre de la Justice, il n’y a pas de problème dans la justice malienne dont la solution ne puisse pas être trouvée par le personnel des services judiciaires. C’est pourquoi, il fonde espoir sur l’approche synergique et d’interaction. Et le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux de rassurer en ces termes : « je suis au service de tous pour aider et contribuer à comprendre les problèmes là où vous n’êtes pas, pour trouver les éléments de solutions avec vous et les proposer là où vous n’êtes pas. Je souhaite que nous restons une famille, c’est à dire la famille judicaire. Ayons désormais à l’esprit que ceux qui ne sont pas dans les structures publiques de la justice, les auxiliaires de justice, les notaires, les avocats etc…., font partie de la famille judiciaire ».
Aux dires de M. Diarra, s’il n’y a pas de synergie d’action entre tous les membres de la famille judiciaire, il ne saurait y avoir un système de justice performant, crédible et responsable. « Je suis certain que malgré la complexité des attentes, nous avons les ressources pour gagner la bataille qu’on a en face. Je suis quelqu’un qui espère même face à la désespérance. Je ne crois pas à l’échec. L’Echec est un retard dans l’atteinte des multiples résultats lorsqu’on le comprend. Il faut en tirer les leçons et se battre pour aller sur de nouveaux pieds. Je reste convaincu qu’il n’y aura pas de place à l’échec », a ajouté le Ministre. Pour lui, l’espoir des Maliens repose sur la justice.
Tougouna A. TRAORÉ
Source: Nouvel Horizon