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Meurtre à sang froid : La victime était son neveu

C’est arrivé à Kati, dans la nuit du vendredi 21 novembre dernier,  précisément au quartier  Katikoro dans le secteur Bamananguin. Lazard KEITA tire à bout portant avec un pistolet de fabrication artisanale sur Mohamed Marc Keita  dit « C »,  fils ainé de son propre frère cadet, défunt. Il se rendit ensuite à la gendarmerie de Kati.

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C’est suite à une altercation entre jeunes gens que le drame est survenu le vendredi 21 novembre dernier aux environs de 20h-20h30. M Lazard KEITA est enseignant à l’école fondamentale Jean Pierre KONATE de Kati. Il a pour neveu,  Mohamed Marc KEITA dit « C » d’environ 28 ans et considéré comme l’humoriste du quartier car du genre très comique et joyeux. Il était le garçon ainé de son père qui n’était autre le jeune frère de Lazard KEITA. Il était également considéré comme le fils ainé de la famille car plus âgé que les enfants de Lazard KEITA.

C’est ce vendredi noir 21 novembre qu’un malentendu se produit entre Mohamed Marc  KEITA, son frère Georges et ses trois sœurs qui sont les enfants de Lazard KEITA et ayant pour mère Fatoumata.

Ce qui n’était qu’un simple malentendu entre les enfants se transforma vite en affrontement entre neveu et oncle. Ce dernier alla jusqu’à assimiler le fils de son frère à un « bâtard » et « ivrogne». Sa colère ne fut cependant apaisée. Fou de rage, il s’empara par la suite de son arme et vint ouvrir le feu sur le jeune homme. Mortellement blessé, ce dernier s’écroula et supplia les personnes présentes d’appeler sa mère. Mais le tireur fou n’avait pas encore fini sa sale besogne. Il s’empara d’un escabeau et tenta d’achever sa victime. Il décida ensuite de se rendre lui-même à la gendarmerie.

C’est à l’hôpital du Point G que la victime rendit finalement l’âme. Sa mère n’avait ses yeux que pour pleurer.

Le sanguinaire Lazard KEITA croupit désormais à la Maison Centrale d’Arrêt. Et c’est peut-être mieux pour lui car ses voisins, élèves et même des proches lui en veulent désormais à mort.

A suivre donc

  1. B
SOURCE: La Sentinelle  du   2 déc 2014.
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