À l’instar de Koulogon, Sobane Da,…, l’attaque d’Ogossagou est l’une des terribles et horribles crimes contre l’humanité ayant marqué le peuple malien et le monde tout entier. L’attaque du 14 février 2020 sonne comme une hantise que le gouvernement doit, au lieu des déclarations volatiles, classer parmi les choses sérieuses.
Après les secondes attaques contre le village d’Ogossagou, une enquête est annoncée alors que la première attaque n’a réussi à mettre la main que sur quelques commanditaires que ce soient.
En effet, le gouvernement a annoncé l’arrestation d’un présumé commanditaire de cette seconde attaque du village d’Ogossagou, et depuis plus rien ne filtre. Le président de la république, Ibrahim Boubacar Kéita vient de faire une forte annonce.
En marge d’une audience qu’il a accordée au bureau du Conseil national de la jeunesse le mardi dernier, le président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta a d’abord condamné la récente attaque du village d’Ogossagou, qui avait été déjà visé l’année dernière par des tueries des groupes armés terroristes ayant fait plus de 160 morts. « Le crime perpétré à Ogossagou une seconde fois doit être rejeté et condamné sans réserve… Tous les auteurs de ces crimes sur Ogossagou, Koulongo, Sobane-Da et d’ailleurs seront recherchés et traduit Inch Allah devant les juridictions maliennes. Et ça commence, le Pôle antiterroriste est à l’œuvre, notre justice travaille d’arrache-pied. Il faut que le droit soit dit. “ Ni vengeance ni état d’âme. Dura lex sed lex“ », a soutenu le président de la République, indiquant que ces nouveaux massacres sont « inqualifiables ».
Le président IBK a ajouté que tous ceux qui sont impliqués dans ces crimes à savoir les auteurs et les commanditaires ne seront pas épargnés, souligne un confrère.
« Les commanditaires de ces crimes, il y en a à Bamako ici. Ils tirent les ficelles. Ils se croient à l’abri. Ils ne seront pas épargnés par la justice Inch Allah”, a promis le président sur le ton menaçant et rassurant.
Toutefois, ces déclarations sont une assurance qu’il y a une démarche de nature à démasquer les auteurs et commanditaires de ces crimes qui endeuillent le Mali depuis des années. Mais l’inquiétude, c’est de comprendre les raisons pour lesquelles en président de la République de son État, IBK doit plutôt faire des déclarations au lieu de passer à l’acte. Cela, en ordonnant l’arrestation de ces supposés auteurs pour du moins apaiser les cœurs meurtris. Il n’est plus question de réaction après coup, mais la république doit s’assumer quand elle est menacée.
Komi
LE COMBAT