Suite à la sortie annoncée de la fameuse ” Association des Maliens de la CEDEAO en Côte d’Ivoire “, les faîtières ont réagi en pointant du doigt une tentative de déstabilisation.
Le Csdm et le Haut conseil des Maliens de l’extérieur n’ont jamais autant parlé d’une seule. Ils viennent déboucher la même trompette en cheminant avec le CNJ pour qualifier de ” fallacieux” les arguments qui sous-tendent la marche en vue contre l’adhésion de Bamako à l’AES. Rappelant qu’ils sont ” les seuls habilités à parler au nom des Maliens de Côte d’Ivoire “, ils s’insurgent contre l’usurpation de titre par une association qu’ils jugent fictive et ne disposant d’aucune existence légale”. Il s’agirait d’une fabrication de leaders politiques à l’effet de provoquer des secousses sur la marche de la Transition et sa décision souveraine de se retirer de la CEDEAO.
Le communiqué des faîtières qualifie ” l’association des Maliens de la CEDEAO en Côte d’Ivoire ” de ” paravent pour des milieux politiques au dessein inavoué, en manque de popularité et cherchant à faire obstacle aux autorités de la transition. Toutes choses que les Maliens établis à Abidjan et environs condamnent avec la dernière rigueur.
À contre-courant des marcheurs, leur communiqué fait plutôt mention spéciale aux 3 leaders de l’AES avec soutien affiché à l’administration du Colonel Assimi Goita. Et de rappeler que le Mali étant membre de l’UEMOA, aucune entrave ne peut être faite à la circulation des Maliens évoluant dans l’espace économique commun.
I. KEÏTA