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Malick Diaw, Président du Conseil national de transition : «Nous exigeons que les autorités algériennes mettent immédiatement fin aux actions d’ingérence et de déstabilisation »

Le Centre international de conférences de Bamako (CICB) a abrité, le lundi 7 avril 2025, la cérémonie d’ouverture de la session ordinaire d’avril 2025 du Conseil national de Transition (CNT). Cette cérémonie était présidée par le président du CNT, général Malick Diaw, en présence des autres membres du CNT ; du premier ministre, Dr. Abdoulaye Maïga, des membres du gouvernement, des diplomates accrédités au Mali et d’autres personnalités.

Dans son allocution, Malick Diaw a condamné l’implication inacceptable du régime algérien dans la destruction d’un drone des forces Armées et de Sécurité du Mali, dans la nuit du 31 mars au 1er  avril 2025, à Tin-Zaoutène, cercle de Abeibara, dans la région de Kidal. «Nous exigeons que les autorités algériennes mettent immédiatement fin aux actions d’ingérence et de déstabilisation », a-t-il dit.

D’entrée de jeu, le président du CNT, général Malick Diaw, a précisé que la dépolitisation de l’administration parlementaire est désormais une réalité au Conseil national de Transition. « Nous avons déjà sur notre bureau pour cette session d’Avril 2025, 39 textes, dont 27 nouveaux dépôts, c’est dire que la session que nous commençons aujourd’hui sera riche. La transparence dans les urnes est une exigence démocratique mais que ne reconnaissent pas certains pseudos démocrates», a-t-il dit. Avant d’ajouter que les taxes initiées récemment par le gouvernement ont porté déjà leurs fruits. Pour lui, cette initiative des autorités a permis d’améliorer considérablement la fourniture de l’électricité. «Tout n’est pas encore parfait, mais véritablement il y a des progrès notables qu’il convient d’encourager. Notre mission générationnelle, c’est aussi de réussir en plus de la stabilité, les réformes politiques, institutionnelles et économiques indispensables pour faire du Mali Kura une réalité. Notre mission générationnelle, c’est enfin, de faire de la Confédération des Etats du Sahel, une entité sécurisée, prospère, stable et émergente. A trois, nous formons un noyau qui rayonne déjà en Afrique », a-t-il dit. Selon lui, le dialogue est l’oxygène de la société, les armes se tairont un jour, les uns et les autres fraterniseront sous le grand arbre à palabres. Les anciens et les cadets jubileront dans la paix retrouvée. A la suite de la sortie du Mali de l’OIF (Organisation internationale de la francophonie), dit-il, le CNT a adressé au Président de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), sa lettre de retrait de cette organisation. A ses dires, le CNT a suivi avec consternation et indignation à travers les communiqués du gouvernement malien et celui du Collège des chefs d’Etat de l’Alliance des Etats du Sahel, l’implication inacceptable du régime algérien dans la destruction d’un drone des forces Armées et de Sécurité du Mali, dans la nuit du 31 mars au 1er avril 2025, à Tin-Zaoutène, cercle de Abeibara, dans la région de Kidal. Le CNT condamne avec la dernière rigueur cet acte hostile et inamical du régime algérien. Par cet acte, ajoute-t-il, la preuve est désormais établie que les autorités algériennes soutiennent et encouragent le terrorisme international. «Nous exigeons que les autorités algériennes mettent immédiatement fin aux actions d’ingérence et de déstabilisation, qu’elles respectent les engagements bilatéraux et multilatéraux, et qu’elles se joignent de manière constructive aux efforts régionaux pour la paix et la sécurité. Oui, la tâche à laquelle nous sommes confrontés est immense et d’autres choix encore plus exigeants nous attendent. Je reste optimiste quant au retour à l’ordre constitutionnel. Nous nous en sortirons», a déclaré Malick Diaw. Il a fait savoir que de son installation à nos jours, le CNT a volontairement consenti à l’abandon de certains avantages. Il s’agit entre autres : de l’indemnité d’installation ; des cartes téléphoniques ; de la réduction substantielle du budget des Assurances ; du maintien de l’indice salariale à 1200 au lieu de 1350 ; des indemnités de restitution ; de la réduction du nombre et de la taille des missions ; de la réduction de 30 pour cent de la dotation en carburant. « Ces mesures ont permis de réduire les charges du CNT dans le budget d’Etat. C’est dire que, nous les membres du CNT, avons pris mesure de la situation du pays dès les premières heures de la Transition », a conclu le président du CNT.

Aguibou Sogodogo

Source : Le Républicain

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