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Mali, Unicité du fichier électoral audité par l’OIF : L’audit et le contrôle effectués par l’expert, Dr Anasser Ag Rhissa, ont montré qu’il n’y a pas de fichier électoral parallèle hébergé pour l’accès internet des citoyens aux informations sur leurs cent

Sur la photo vous trouvez de droite à gauche : Dr ANASSER AG RHISSA (Expert TIC, Gouvernance et Sécurité), HAMED SALIF CAMARA (DG d’AGETIC), SIAKA TELLY (Chef section développement d’applications métier à AGETIC), TELLY NOUHOUM KAMATE (DG adjoint d’AGETIC),  MOHAMED ALHASSANE OUMAR TELFI (Chef du portail d’hébergement et de sécurisation d’AGETIC, absent de la photo), Mamadou DEMBELE (Chef informatique de la DGE, absent de la photo).

Lettre ouverte en ligne adressée aux candidats à l’élection présidentielle 2018 au Mali, au Président du Mali, au Premier Ministre, au Président de l’assemblée nationale du Mali, au Haut Représentant du Président de la République pour la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, au CSA, au Ministre de l’administration territoriale et décentralisation, au Ministre de la réconciliation nationale, au Ministre de la défense, au Ministre de la sécurité et de la protection civile, au CNCA, aux partis politiques, aux groupes armés et d’autodéfense, aux régions incluant le district de Bamako et aux communes du Mali, aux notabilités de Bamako, du Mali et aux religieux du Mali, à tous les Maliens, à tous les Partenaires (ONU/MINUSMA, BARKHANE, OIF, …), au G5 Sahel et aux médias. 

L’audit technique et le contrôle (1) de la plateforme informatique/TIC de sécurisation et d’hébergement du fichier électoral du Mali et (2) de l’intégrité du fichier électoral hébergéque j’ai réalisés gratuitement, avec le support d’AGETIC et du chef informatique de la DGE,  ont montré :

  • qu’il n’y a pas eu d’intrusion, du 04 (début de l’hébergement par AGETIC du fichier électoral) au 22 juillet 2018 (date de fin de mon audit/contrôle qui a duré un jour et demi), dans la plateforme de sécurisation et d’hébergement d’AGETIC et
  • qu’il n’existe pas de fichier électoral parallèle dans cette plateforme.

Nous verrons dans cette lettre ouverte la justification associée.

 Le Mali est préoccupé par l’organisation de l’élection présidentielle 2018 dont le premier tour se produira le 29 juillet 2018 et l’éventuel deuxième tour le 12 Août 2018 dans le cas où un des vingt quatre (24) candidats n’a pas remporté l’élection dès le premier tour.

Une polémique entre certains partis de  l’opposition et la majorité a éclaté concernant le fichier électoral malgré le fait que ce dernier ait été audité par l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF).

Lors d’un point de presse tenu le 20 juillet 2018 à l’hôtel de l’Amitié à Bamako,  le directoire de campagne de Soumaïla Cissé a déclaré qu’un fichier électoral parallèle frauduleux etdifférent de celui audité, contenant, entre autres, des doublons ou des noms multiplesidentifiés par le même numéro de carte NINA, est (1) exploité sur internet pour renseigner les citoyens sur leurs centres de vote et leurs bureaux de vote ET (2) pourrait être utilisé pour la compilation des résultats de l’élection présidentielle 2018 au Mali, ce qui générerait une fraude massive.

Avant ce point de presse, le directoire de campagne de Soumaïla Cissé et une délégation ont rencontré le Premier Ministre pour lui notifier leur mécontentement. Ce dernier les a rassurés que la mission essentielle du gouvernement est d’organiser une élection transparente, apaisée et crédible. Un communiqué a été fait pour rassurer que le fichier électoral audité a :

(1) été transmis à tous les acteurs (imprimerie de France, l’administration, le ministère de l’administration et décentralisation, …) et doit être envoyé à tous les candidats à l’élection présidentielle,

(2) qu’une commission d’experts sera constituée en y ajoutant éventuellement les experts choisis par les candidats.

Vous trouverez ci-dessous ce qu’à écrit, le 20 juillet 2018, la représentante au Mali du journal Le Monde :

« Nous sommes au regret de constater qu’il y a 275 761 doublons d’électeurs dans le fichier mis en ligne, a souligné Tiébilé Dramé, le directeur de campagne de “Soumi”. Pour nous, la responsabilité du gouvernement est entachée de ce qui s’apparente à une vaste tentative de fraude tendant à prendre en otage le vote du peuple malien. »

« C’est faux et archifaux. Il ne s’agit pas d’une volonté de fraude, mais d’une erreur informatique. L’Agetic [Agence des techniques de l’informatisation et de la communication] héberge le fichier électoral. Il y a eu une erreur dans l’application permettant cet hébergement. Cela va être corrigé », répond le général Siaka Sangaré, président de la Direction générale des élections (DGE), l’organe chargé de la gestion du fichier électoral.

Alors que le fichier électoral audité contient huit millions quatre cent soixante deux (8 000 462) noms de citoyens électeurs répartis dans 23 041 bureaux de vote, l’opposition parle de huit millions cent cinq mille cent cinquante quatre (8 105 654) noms de citoyens électeurs dans le fichier électoral parallèle.

La majorité parle de surenchère faite par l’opposition et insiste sur le fait qu’il n’existe qu’un seul fichier électoral, celui qui a été audité par l’OIF.

Malgré sa déclaration (erreur dans l’application informatique permettant l’hébergement du fichier électoral) au journal Le Monde, sur l’ORTM, le Général Siaka Sangaré, Délégué Général aux Elections, a stipulé qu’il n’existe que le fichier électoral audité et  que c’est ce dernier qui a été remis à tous les acteurs, en particulier, à l’imprimerie de France pour confectionner les Cartes biométriques, à l’AGETIC pour l’hébergement de ce fichier (pour la consultation à distance), au ministère de l’administration territoriale et de la décentralisation.

La contradiction entre la première déclaration et les suivantes du Général Siaka Sangaré est probablement due à une insuffisance de communication et de synchronisation entre la DGE et  l’AGETIC qui gère l’aspect technique de l’hébergement du fichier électoral.

Suite à la polémique entre la majorité et une partie de l’opposition, une incompréhension s’installe entre elles.

Est-ce que le fichier électoral audité a été modifié malgré le fait qu’il soit bloqué contre toute modification ?

Où est la vérité ?

Comme je l’ai toujours dit, je suis de la société civile, je n’adhère à aucun parti politique de la majorité ou de l’opposition et je n’adhère à aucun mouvement armé ou d’autodéfense Malien ou d’ailleurs.

Pour l’intérêt général et pour la transparence, l’apaisement et la crédibilité de l’élection présidentielle 2018 au Mali, contribuons tous à (r)établir la vérité sans parti pris.

Etant patriote Malien, Expert en TIC, Gouvernance et Sécurité, ayant une grande expérience sur la gouvernance, la sécurité et l’administration des plateformes informatique/TIC d’hébergement, j’ai entrepris, GRATUITEMENT, une démarche technique pour mettre en évidence la véritéafin de savoir si vraiment le fichier électoral audité a été modifié ou un autre différent est en cours d’utilisation ou aurait été utilisé, DONC, pour savoir s’il y a un fichier électoral parallèle hébergé dans la plateforme informatique/TIC d’hébergement d’Agetic,  qui est en cours d’utilisation ou qui aurait été utilisé depuis le 04 juillet 2018 (date de la mise en ligne de cet hébergement).

Pour ce faire, j’ai rencontré les responsables de l’AGETIC (le Directeur général, Hamed Salif CAMARA, son adjoint, Nouhoum KAMATE,  le responsable de la plateforme informatique/TIC d’hébergement du fichier électoral, de l’administration et de la sécurité, Telfi MOHAMED, le responsable des systèmes d’exploitation, Adama TRAORE, le responsable des applications métiers), Siaka TELLY,  et le responsable informatique de la DGE (Délégation Générale aux Elections), Mamadou DEMBELE.

Ils m’ont dit que leur environnement informatique/TIC d’hébergement ne présente aucun problème et il n’y a aucune erreur dans l’application informatique permettant l’hébergement du fichier électoral. Ils m’ont confirmé que le fichier électoral hébergé est celui qui a été audité par l’OIF.

Malgré tout, je leur ai fait part de ma motivation et de mon désir d’établir la vérité pour l’intérêt général et pour la contribution à la transparence, à l’apaisement et à la crédibilité de notre élection.

Je leur ai expliqué qu’au Niger, en 2012, après plusieurs tentatives infructueuses auprès des opérateurs pour solutionner leurs problèmes de modification de contenus hébergées et de blocage des émissions TV, l’ORTN (Office des Radios et Télévisions du Niger), entité du Ministère Nigérien de la communication, de l’économie numérique et des technologies d’information,  m’avait fait appel pour un problème d’audit et de contrôle de leur plateforme informatique/TIC de sécurisation et d’hébergement de contenus et de télévision/radio sur internet. J’ai solutionné leurs problèmes après l’audit technique et le contrôle de leur plateforme informatique/TIC  de sécurisation et d’hébergement virtuel.

Comme au Niger, au Mali aussi cet audit et ce contrôle de la plateforme informatique/TIC  de sécurisation et d’hébergement est nécessaire pour connaitre, de façon implacable, la vérité. 

Nous rappellerons d’abord les composantes d’une telle plateforme avant de donner des éléments techniques pour l’audit et contrôle de la plateforme informatique/TIC de sécurisation et d’hébergement du fichier électoral et de rappeler son utilisation  (accès, consultation, interrogations).

Le maître d’œuvre de l’hébergement du fichier électoral est l’AGETIC et le maître d’ouvrage est l’Etat via la DGE (Délégation Générale aux Elections).

Plateforme informatique/TIC d’hébergement d’AGETIC

L’architecture logique de la plateforme informatique/TIC d’hébergement d’AGETIC est supportée par un serveur WEB type apache sous linux. Ce dernier gère les connexions logiques au fichier électoral hébergé au sein de cette plateforme.

Cette dernière comprend, entre autres, les applications hébergées (fichier électoral audité, …), un annuaire, des services de sécurité, de reporting, de maintenance et d’audit.

Elle est symbolisée par la partie rouge, voir  ci-dessous :

Les citoyens accèdent aux services de cette plateforme à travers internet à partir de tout réseau physique interfacé à internet via une carte d’accès à un réseau local (Ethernet, …) ou à un réseau mobile (GSM, 3G, 4G, …) ou à un réseau satellite (VSAT, …), …

Quelques éléments sur l’audit et contrôle de la plateforme informatique/TIC de sécurisation et d’hébergement du fichier électoral

Il est à noter qu’un tel audit et contrôle ne demande aucune modification dans les codes et dans l’implantation de la plateforme informatique/TIC de sécurisation et d’hébergement. L’historique des accès des citoyens à cette plateforme et au fichier électoral hébergé ne sera pas modifié par cet audit/contrôle. 

Donc, tous ceux qui le souhaiteront pourront voir, avec la permission de la direction de l’AGETIC et l’assistance de leurs responsables du portail d’hébergement, des systèmes et des applications métier, la trace des accès des citoyens au fichier électoral hébergé. Ils sauront donc si certains internautes ont modifié le fichier électoral hébergé ou ont accédé sans permission à la plateforme ou au fichier électoral hébergé.

Le nombre d’électeurs contenus dans le fichier électoral hébergé pourra être édité à tout moment et comparé au nombre d’électeurs du fichier électoral audité par l’OIF.

Donc, on saura si le fichier électoral hébergé est différent du fichier électoral audité. Dans l’affirmative, on pourra savoir ce qui les différentie ou ce qui a changé.

Pour cet audit/contrôle, plusieurs étapes ont été nécessaires :

  • Connaitre dans politique de sécurité les droits autorisés aux électeurs sur le fichier électoral (juste la consultation de leurs centre de vote, de leurs bureaux de vote mais aucune modification n’est permise),
  • Connaitre le répertoire (dans le hôte virtuel) qui contient le fichier électoral hébergé et la sécurité pour l’accès des citoyens autorisés à ce répertoire, au hôte virtuel associé et comment sont interdits ceux qui ne doivent pas accéder,
  • Consulter le reporting et la trace des accès des citoyens et de toute tentative d’intrusion,
  • Utiliser un outil automatique d’audit/contrôle ou faire une analyse manuelle en se basant sur les reportings (des erreurs, des accès, de la sécurité, …) intégrés à la plateforme informatique/TIC d’hébergement du fichier électoral hébergé,
  • Editer les résultats de l’audit/contrôle,
  • Le transfert de connaissances et les recommandations.

Après cet audit/contrôle, j’ai laissé la trace des accès des citoyens avec les équipes techniques de l’AGETIC. Elle s’étend du 04 (date du début de l’hébergement du fichier électoral) au 22 juillet 2018 (date de fin de mon audit/contrôle qui a commencé le 21 juillet 2018).

Cette trace montre qu’aucun électeur potentiel ou internaute n’a accédé en écriture pour modifier le fichier électoral hébergé.

En plus, on a édité et comparé le nombre d’électeurs contenus dans le fichier électoral hébergé au nombre d’électeurs du fichier électoral audité par l’OIF. On trouve le même nombre, qui est huit millions quatre cent soixante deux (8 000 462) électeurs.

On entre la commande suivante pour compter le nombre d’électeurs du fichier électoral hébergé :

Select  count(*)  from  election

Après exécution, s’affiche le résultat :

8 000 462

Voir la démonstration ci-après.

Donc, le fichier électoral hébergé est identique au fichier électoral audité par l’OIF. Il n’existe, donc, pas de fichier électoral parallèle dans cette plateforme informatique/TIC de sécurisation et d’hébergement de l’AGETIC.

Je me suis consacré à un transfert de connaissances à l’équipe technique d’AGETIC du début à la fin sur l’aspect technique de cet audit/contrôle de la plateforme informatique/TIC d’hébergement du fichier électoral.

Avec la contribution de cette équipe d’AGETIC, nous recommandons d’afficher, sur la plateforme de la délégation générale aux élections à côté du lien « fichier électoral », un nouveau lien qui va éditer, à la demande, le nombre d’électeurs contenus dans le fichier électoral hébergé dans la plateforme informatique/TIC de sécurisation et d’hébergement d’AGETIC.

Ce travail a été facilité par l’implication de la direction de l’AGETIC, des équipes techniques d’AGETIC et du chef informatique de la DGE. Qu’ils en soient remerciés.

Accès à la plateforme de sécurisation et d’hébergement et au fichier électoral

On peut, par exemple, en utilisant un navigateur (firefox, chrome, …) se connecter à la plateforme en tapant :

https://bv.gouv.ml

Une documentation en ligne s’y trouve.

La consultation individuelle de son centre de vote ou de son bureau se fera :

  • En cliquant sur le lien « fichier électoral »,
  • En renseignant les informations obligatoires demandées (indiquées par *) dans le formulaire après avoir choisi le type de recherche, par numéro NINA ou bien par ETAT CIVIL.

Vous trouverez ci-dessous la consultation individuelle pour le citoyen

MOHAMED ALHASSANE OUMAR TELFI

Pour un groupe d’électeurs d’une circonscription donnée, procédez ainsi pour les afficher :

  • Cliquer sur le lien « fichier électoral »,
  • Cocher « Circonscription »
  • Choisir votre critère de choix.

La consultation SMS de son centre de vote ou de son bureau de vote peut se faire via un message SMS à envoyer  aux numéros ci-dessous :

  • Pour ORANGE au 36777
  • Pour MALITEL au 36666 

Interrogations du fichier électoral 

Au Mali, le découpage en collectivités territoriales fait apparaitre plusieurs niveaux et est hiérarchisé :

  • Le niveau national,
  • Le niveau régional avec des régions incluant le district de Bamako, qui est sous le niveau national,
  • Le niveau cercle qui est sous le niveau régional,
  • Le niveau arrondissement, ou niveau communal, qui est sous le niveau cercle,
  • Le niveau VFQ (Villages, Fractions et Quartiers) qui est sous le niveau commune,
  • Un niveau dédié à la diaspora sous lequel se trouve les ambassades et les consulats du Mali à l’étranger servant à abriter les centres et les bureaux de vote pour les Maliens de l’extérieur. 

D’après notre audit/contrôle technique, le fichier électoral hébergé à l’AGETIC est le fichier électoral audité par l’OIF. 

De ce fait, le fichier électoral hébergé ne contient pas de doublons d’électeurs, ni de doublons de bureaux de vote ni de doublons de centres de vote ni de multiplicité de communes ou de VFQ (Villages ou Fractions ou Quartiers) intégrant des bureaux de vote dans lesquels est inscrit un même électeur. 

Donc, (1) à un électeur est rattaché un et un seul bureau de vote, (2) un électeur est rattaché à une et une seule commune et à une seule entité VFQ (Village ou Fraction ou Quartier) ET (3) un électeur ne peut avoir plusieurs bureaux de vote ou centres de vote.

Mais attention, lorsqu’on veut éditer les électeurs à un niveau donné, on éditera tous les électeurs des niveaux inférieurs situés en dessous de ce dernier.

On pourrait, donc, croire, à tort, que les électeurs des niveaux inférieurs sont des doublons des électeurs des niveaux supérieurs situés au dessus de ces derniers.

Ce raisonnement est aussi valable pour les bureaux de vote et les centres de vote.

Exemple, si un citoyen Lambda habite dans la commune 3 de Bamako, en éditant les électeurs du district de Bamako, il figurera dans la liste. Il fera aussi partie de la liste des électeurs de la commune 3.

Ce n’est pas pour autant qu’on dira qu’il y a un doublon dans le fichier électoral concernant ce citoyen Lambda. Idem pour les bureaux de vote et les centres de vote. 

Le Premier Ministre rassure et confirme que le fichier électoral audité est bien celui qui est hébergé pour un accès internet

Lors de la rencontre du 23 juillet 2018 avec des ministres et des services techniques concernant les préparatifs des élections, la position du premier Ministre a été sans équivoque, voir ci-dessous :

« Je voudrais dire sans aucune équivoque qu’il n’y a qu’un seul fichier électoralcelui qui a été audité en fin avril et sur la base duquel les listes électorales et les cartes d’électeurs ont été imprimées. C’est aussi ce fichier qui a été mis sur internet.

J’invite les électeurs à consulter dès aujourd’hui les listes électorales qui sont maintenant affichées dans les bureaux de vote. Tout le monde pourra constater qu’il n’y pas d’électeurs fictifs.

Je dois aussi rappeler que les cartes sont distribuées par les représentants des partis politiques. À ce jour, aucun parti n’a pu nous souligner l’existence de cartes qui seraient faites au nom de personnes fictives, ou de cartes sans photos. Pour lever toutes les autres équivoques qui pourraient être entretenues, demain 24 juillet le Ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation rencontrera dans le cadre de concertation établie à cette fin, les candidats ou leurs représentants, ainsi que les représentants de la communauté internationale. … »

Le Premier Ministre, pour lever toutes les équivoques, souhaite la visite de deux représentants des candidats à l’imprimerie de France pour vérifier l’authenticité du fichier électoral audité qui leur a été transmis pour l’impression des cartes biométriques. Il stipule que les observateurs pourront assister à toutes les phases du processus électoral y compris la centralisation des résultats. 

Le PM rassure qu’on partira bien à l’élection présidentielle le 29 juillet 2018. 

Conclusion 

Pour bien interpréter les résultats reçus de la plateforme informatique/TIC de sécurisation et d’hébergement du fichier électoral, nous devons faire attention à la sémantique des requêtes, surtout si on s’intéresse aux électeurs (ou bureaux de vote ou centres de vote) d’un niveau ayant au moins un niveau inférieur qui lui est rattaché. 

Comme vu dans les résultats de l’audit/contrôle que j’ai réalisé, le fichier électoral hébergé à l’AGETIC est le fichier électoral audité ET il ne contient aucun doublon d’aucune sorte ni de noms multiples attachés à la même carte NINA.

Cet audit/contrôle montre qu’aucun électeur potentiel ou internaute n’a accédé en écriture pour modifier le fichier électoral hébergé.

En plus, on a édité et comparé le nombre d’électeurs contenus dans le fichier électoral hébergé au nombre d’électeurs du fichier électoral audité par l’OIF. On trouve le même nombre, qui est huit millions quatre cent soixante deux (8 000 462) d’électeurs.

Donc, le fichier électoral hébergé est identique au fichier électoral audité par l’OIF. Il n’existe, donc, pas de fichier électoral parallèle dans cette plateforme informatique/TIC de sécurisation et d’hébergement de l’AGETIC.

Il convient après une telle étude technique, non partisane, de se concentrer sur l’essentiel, à savoir la mobilisation des citoyens Maliens et leur sensibilisation pour retirer leurs cartes biométriques et aller voter le 29 juillet 2018 pour le candidat de leur choix.

Optons pour une élection apaisée, transparente et crédible, basée sur la vérité et sans fraude.

Le fait que le fichier électoral hébergé soit le même que le fichier électoral audité par l’OIF contribue à éliminer toute suspicion.

Que Dieu apporte la concorde entre frères et sœurs Maliens et permette à tous d’accepter la vérité et d’aller unis à cette élection présidentielle 2018 au Mali dont le premier tour est programmé pour le 29 juillet 2018.

Amine.

Contact :

Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance, Sécurité et Développement Durable
Président de l’ONG TILWAT International

E-mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL (00223) 78 73 14 61

Source: Bamada.net

 

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