Selon le quotidien malien qui a rapporté les faits, le jeune Ibrahim Bocoum est né et a grandi sur le territoire Ivoirien avant d’entamer sa carrière d’escroc qui visait les chefs d’États.

C’est dans cette veine qu’Ibrahim Bocoum qui a réussi on ne sait trop par quel moyen, non seulement à entrer en contact avec le protocole d’IBK mais il a en plus obtenu une audience en se faisant passer pour un émissaire de l’ancien président de la transition centrafricaine Michel Djotodia .

L’escroc affublé de ce titre a eu droit à tous les honneurs dès son arrivé à l’aéroport de Bamako d’où il était escorté jusqu’à l’un des hôtels les plus huppée de la capitale malienne.

Installé confortablement dans une suite du Radison, le faux émissaire a profité quelques heures de luxe de l’hôtel avant de se faire conduire devant le président IBK  au palais de Koulouba.

Le jeune escroc ne manque pas de dresser un tableau des plus noirs de la situation en Centrafrique avant de montrer une demande d’aide humanitaire en faveur de la Centrafrique avec à l’appui trois lettres dûment signées et cachetées du président Diotodja et revêtues des armoiries de la République centrafricaine.

Toutefois le président IBK s’est montré sceptique par cette visite impromptue car n’ayant pas été prévu auparavant de la visite d’un quelconque émissaire de Djotodia en plus au moment des faits, Michel Djotodia venait d’être débarqué de son poste par ses pairs d’Afrique Centrale.

L’escroc Ibrahim Bocoum est quelques heures plus tard, arrêté dans sa suite par des éléments de la gendarmerie nationale et conduit devant le procureur de la République du Tribunal de Première Instance de la Commune 3 du District de Bamako. Il a été placé sous mandat de dépôt pour tentative d’escroquerie du président de la République, son jugement est prévu ce mardi 25 mars 2014 au tribunal de Bamako.