Le mardi 12 septembre, le Cadre stratégique permanent (CSP) a revendiqué une offensive contre l’armée nationale à Bourem, dans le nord du pays. Même si l’armée a repris le contrôle de la ville, la rupture du cessez-le-feu laisse incertaine la mise en œuvre de l’accord de paix d’Alger de 2015. Eric Topona en débat cette semaine sous l’Arbre à palabres avec ses invités.
Le Cadre stratégique permanent (CSP), une alliance de groupes armés qui avaient signé un accord de paix avec l’Etat malien en 2015, a déclaré avoir mené une opération sur la ville garnison de Bourem qui « s’est soldée par le contrôle du camp et des différents postes avancés » des forces armées maliennes et de leur allié du groupe paramilitaire russe Wagner.
« Temps de guerre »
Les ex-rebelles du nord du Mali se sont dits le lundi 11 septembre « en temps de guerre » avec la junte au pouvoir à Bamako. La Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA), alliance de groupes à dominante touareg qui a combattu l’Etat central avant de signer un accord de paix avec lui en 2015, a appelé « tous les habitants de l’Azawad à se rendre sur le terrain pour contribuer à l’effort de guerre dans le but de défendre et protéger la patrie, et ainsi de reprendre le contrôle de l’ensemble du territoire national azawadien ».
DW