En Algérie, les discussions de paix maliennes se poursuivent. En début de semaine, la médiation qui regroupe les pays voisins du Mali et les organisations internationales a remis un document aux mouvements armés du nord du Mali et aux autorités de Bamako. Ce document écrit à partir des propositions des deux parties doit servir de base à la rédaction de l’accord de paix. Mais dès la distribution de ce document, les mouvements du Nord ont réagi de manières très différentes.
Après la cérémonie d’ouverture, mardi 21 octobre, les mouvements armés devaient discuter avec les médiateurs de la communauté internationale. L’objectif est que chaque partie dise quels sont les points d’accord et les points de désaccord vis-à-vis de ce nouveau document.
Premiers à s’exprimer, le MNLA, le HCUA, le MAA et la CPA se sont étonnés de l’absence de leurs propositions dans leur document. Ils ont alors demandé aux médiateurs du temps pour examiner le texte en détail.
Plus tard dans la journée, la communauté internationale a reçu les autres mouvements du Nord. Leur porte-parole, le leader de la Coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance (CMFPR), Harouna Toureh, a affirmé que le texte était satisfaisant et que les mouvements qu’il représente l’approuvent entièrement et n’ont aucune modification à apporter.
Mais à ce stade des négociations, la communauté internationale insiste : si les mouvements approuvent ce texte ils devront faire en sorte que les populations qu’ils disent représenter l’acceptent également.