L’armée malienne appuyée par les Français de Barkhane a repoussé une attaque sur un checkpoint près d’Ansongo, non loin de la frontière avec le Niger. Les assaillants ont été mis en déroute et du matériel récupéré.
Mauvais timing ou provocation, la question se pose. Les terroristes ont en effet choisi d’attaquer un checkpoint à la tombée de la nuit, à une dizaine de kilomètres au sud d’Ansongo. Une zone pourtant quadrillée depuis plus d’une semaine par les soldats déployés pour la première opération du G5 Sahel. Au sol, ce ne sont pas sur des soldats de cette nouvelle force conjointe qu’ont butée les assaillants, mais sur une position tenue par les forces armées maliennes, qui ont fait feu.
Dans les airs, les Français de Barkhane n’étaient pas loin, ils ont rapidement fait décoller des hélicoptères Tigre qui ont procédé à des tirs de semonce après avoir repéré le groupe d’ennemis qui prenait la fuite.
Les assaillants ont été mis en déroute, mais le ratissage de la zone n’a pu se faire que le lendemain. Un communiqué de l’armée précise les saisies : deux motos, de l’armement, des munitions, une mine antichar et le corps d’un présumé terroriste.
Dans le centre du Mali, cette fois, sur l’axe Djenné-Kouakourou, les forces armées maliennes ont été attaquées alors qu’elles désarmaient un engin explosif improvisé placé sur un pont. Un soldat a été blessé. Les assaillants ont pris la fuite.