Dans un entretien accordé à RFI et France 24, lundi 10 février 2020, le chef de l’État malien, Ibrahim Boubacar Keïta a confirmé l’existence d’un dialogue avec les principaux chefs djihadistes de son pays. Ce changement de stratégie pourrait être un tournant majeur dans la guerre menée au Sahel depuis huit années qui, malgré l’intervention militaire française, semble sans issue.
Comment expliquer que les forces armées ne soient pas parvenues à endiguer l’insécurité ? Comment répondre aux inquiétudes et à l’impatience d’une partie du peuple malien ? Doit-on parler avec les jihadistes tout en luttant contre le terrorisme ?