Les conditions de libération de l’activiste Ras Bath ont été expliquées par ses avocats, à la faveur d’une conférence de presse qu’ils ont animée ce vendredi, à la Maison de la Presse.
Au cours des entretiens le collectif des avocats de Ras Bath a informé les journalistes que son client avait été mis en liberté hier jeudi, mais placé sous contrôle judiciaire. A cet effet, une ordonnance a été prise, lui interdisant, les émissions et toutes prises de parole publique, le temps qu’il ne soit situé sur son sort. « Ce qui veut dire que le dossier est loin d’être clos. »
Par ailleurs, le président du collectif des avocats, Maître Maliki IBRAHIM a édifié que Mohamed Youssouf Bathily alias Ras Bath n’avait pas été libéré sur instruction du président de la République et les leaders religieux n’avaient pas été impliqués dans l’affaire.
Parlant des faits qui lui sont reprochés, Me IHAHIM signale que leur client est poursuivi pour outrage public à la pudeur. « De l’affaire Bandjougou, il s’est retrouvé avec 56 autres questions, notamment affaires Ami Kane, Maire de Gao, le chef d’Etat-major etc…l’avenir nous démontrera que le dossier est vide », a-t-il ajouté.
Pour sa part, Maître Abdourahamane TOURE a remercié les autorités militaires pour leur franche collaboration lors de la détention de Ras Bath, « nous n’avons eu aucune difficulté pour le rencontrer… ». Outre Ras Bath, le collectif se dit prêt à assurer la défense des 19 personnes interpellées lors de la manifestation pour la libération de Ras Bath.
La rédaction