Le contrat de travail qui lie l’hémicycle et les cadres recrutés par le cabinet sortant expire en fin mars 2014. D’ici là, les chercheurs de place sont à pied- d’œuvre. Mais le hic de tout cela, ce sont les cadres intrinsèques qui manquent chez les tisserands. Dès l’élection d’Issaka Sidibé à la tête de l’Assemblée nationale, législature 2014-2019, son domicile refuse du monde. Et les C.V pleuvent de partout. Parmi ces chercheurs de poste, l’ancien maire de la Commune II, Mamadou Diallo, grand spéculateur foncier.
Promu à ce poste stratégique serait une décision impopulaire car beaucoup de Maliens attendent que justice soit rendue sur cette grande spéculation foncière de l’ancien maire de la commune II.
Au moment où le ministre de la Justice, Garde des Sceaux demande l’inculpation du maire centrale du district de Bamako pour raison de spéculation foncière, le président de l’Assemblée nationale ne saurait offrir l’immunité à un autre spéculateur foncier. Dans quel pays sommes-nous alors ? Dès lors, on comprend aisément le refus des hommes politiques corrompus et gavés à tenir une concertation nationale.
Rappelons que l’administrateur civil Mamadou Diallo, sorti de l’ENA, fut attaché au cabinet du ministre des Transports et des Travaux publics du temps de feu Siby.
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Lorsque la fonction publique recrute les jeunes diplômés par voie de concours, les institutions de la République deviennent des centres de placements des protégés et des enfants de ceux qui nous dirigent. C’est ce qui fut fait pendant ces vingt-trois (23) ans à l’Assemblée nationale du Mali.
Ainsi, des jeunes diplômés ou des retraités de partis politiques ont été recrutés par contrat. Contrats mal libellés et rejetés par l’Inspection du travail. Pour se défendre, ces recrues politiques se sont muées en syndicalistes. Hum ! Attendons mars pour savoir.
La Rédaction
SOURCE: Inter De Bamako