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Lutte contre les violences conjugales : La criminalisation comme solution

Suite au décès brutal de Kamissa Sissoko dans la nuit du 23 Janvier, tuée par son mari, un collectif s’est formé pour dire non aux violences conjugales. Ce collectif a organisé le samedi 30 janvier dernier une marche silencieuse allant du monument de l’indépendance au centre Hawa Kéïta pour dire stop.

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Ils étaient une centaine de marcheurs ce matin, tous et toutes vêtus de t-shirts sur lesquels l’on pouvait lire des slogans évocateurs comme celui-là: «Tape sur le tam-tam, mais pas sur les femmes». Ils  ont arpenté le boulevard de l’Indépendance jusqu’au centre Hawa Kéïta pour dire leur mécontentement face au phénomène de violences conjugales.  Cette marche silencieuse fait suite au drame survenu dans la nuit du 23 au 24 janvier dernier, lorsque le mari de Kamissa Sissoko, lui ôta la vie à l’aide d’un pistolet, laissant derrière elle deux orphelines. L’opinion fut choquée, ce qui a donné lieu à la création spontanée d’un collectif dénommé: «Halte aux violences conjugales».
Il faut rappeler que le meurtre de Kamissa Sissoko intervient après celle de Mariam Diallo, qui, elle aussi, a trouvé la mort par les mains de son mari. Si c’est deux cas ont alerté l’opinion, les organisateurs restent convaincus que sont les plus connus; car, selon eux, elles sont nombreuses à être assassinées par leurs époux.  Des cas, malheureusement non dénoncés, sont dus au fait que les familles veulent  très souvent «  préserver  un honneur apparent ou une soi-disant dignité de la famille ». Donc, ce genres de pressions sociales fait de cette brutalité un phénomène caché; donc, difficile à apprécier. C’est du moins c’est que croit-on du côté du collectif des marcheurs.
Face à cette situation jugée de « trop »,  le collectif, par la voie de son porte-parole, Bernadette Ippet,  condamne fermement puis décide de dénoncer, de dire tout haut ce qui se cache dans nos familles. Elle demande aux autorités de prendre leurs responsabilités afin de prescrire cette barbarie comme un acte criminel. Le collectif demande à la justice de prendre des sentences conséquentes et aux parent de ne plus cautionner sous aucune excuse sociale, ce genre d’actes criminels. Pour y parvenir, le collectif estime qu’il faut : la tolérance zéro. Ce, en  renforçant et appliquant les lois en vigueur ; en criminalisant et pénalisant les violences conjugales, etc. Les marcheurs ont, enfin, invité l’ensemble des Maliens à se mobiliser pour combattre ce type de violences qui ne concernent pas que les femmes, mais aussi les hommes qui en sont souvent victimes aussi de la part de leurs épouses. La déclaration du collectif a été remise aux femmes parlementaires afin de jouer le rôle qui est le leur au sein de l’Assemblée nationale pour l’avènement de lois criminalisant le phénomène.
Les familles des deux victimes, des Honorables Députés et plusieurs autres personnalités ont pris part à cette marche silencieuse pour dire non à la barbarie.

Mohamed DAGNOKO

Source: LE COMBAT

 

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