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Lutte contre le terrorisme au Sahel La France s’engage militairement au Mali

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La guerre au Mali est la conséquence directe du renversement du régime d’El Gueddafi.

L’opération Serval, en référence à un félin africain, est le nom donné à l’intervention militaire menée au Mali par l’armée française, depuis le 11 janvier 2013, à la demande du gouvernement du Mali.
L’opération a officiellement pour objectif de soutenir les troupes maliennes cherchant à repousser une offensive des groupes armés islamistes liés à Al Qaîda au Maghreb islamique (Aqmi), qui ont pris le contrôle de l’Azawad, la partie nord du pays, de sécuriser Bamako, la capitale du Mali, et de permettre au pays de recouvrer son intégrité territoriale.

La guerre au Mali est la conséquence directe du renversement du régime d’El Gueddafi. Au cœur du conflit malien, la résolution 2085 du 20 décembre 2012 prévoit une aide à «reconstituer la capacité des forces armées maliennes» pour permettre aux autorités de reprendre le contrôle des zones du nord de son territoire, tout en préservant la population civile. De nombreux groupes terroristes sont anéantis et les villes du Nord-Mali sont libérées au bout de quelques semaines de combats intenses. Le 2 février 2013, le président français, François Hollande, se rend à Tombouctou, 22 jours après le début de l’opération Serval. Il prononce ensuite un discours place de l’Indépendance à Bamako, aux côtés du président du Mali, Dioncounda Traoré. Il y affirme sa détermination à éradiquer le terrorisme au Mali, qui bien que chassé vers le Nord, «n’a pas encore été vaincu». De plus, il appelle le peuple malien à établir une «démocratie solide» lors des prochaines élections prévues en juillet.

L’engagement combiné des forces françaises, maliennes et tchadiennes au sol permet de neutraliser de nombreux terroristes dans l’Adrar des Ifoghas. Le matin du jeudi 28 février, l’état-major des armées françaises déclare que Abdelhamid Abou Zeid aurait été tué lors d’un raid aérien contre une colonne de six pick-up. La mort d’Abou Zeid est confirmée par une source fiable proche des opérations militaires en cours dans le nord du Mali. 43 éléments de sa katiba auraient été tués avec lui.

Les négociations entre les indépendantistes touareg et l’Etat malien reprennent en mai 2013 à Ouagadougou, sous la médiation de Blaise Compaoré, président du Burkina Faso. Fin mai, le MAA s’engage à son tour à prendre part aux pourparlers. Le 18 juin, après deux semaines de négociations, le gouvernement de transition malien et les rebelles du MNLA et du HCUA (Haut conseil pour l’unité de l’Azawad) signent un accord de cessez-le-feu qui doit permettre la tenue de l’élection présidentielle le 28 juillet. Les deux tours de l’élection présidentielle se déroulent sans incident le 28 juillet et le 11 août. Ibrahim Boubacar Keïta est élu président du Mali avec 77,61% des voix, contre 22,4 % pour Soumaïla Cissé, avec une participation de 48,98% au premier tour, 45,78% au deuxième.

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