Limmorgal, c’est le nom de l’ordinateur bureautique « made in Mali » qui a été présenté au public cette semaine
C’est la salle de conférence de l’Agetic qui a servi de cadre pour cette présentation, en présence du ministre de la communication et des nouvelles technologies, Jean Marie Sangaré. « Limmorgal », selon son concepteur Mamadou Diallo Iam, veut dire : calculateur, en langue nationale peulh.
Comprenant une carte PC d’une capacité d’un giga de ram et d’une vitesse de processeur de 1,4 giga-herz, un écran HDMI, il est doté du logiciel libre « Ubuntu », d’une carte flash qui sert de disque dur, d’un clavier et d’une souris. A en croire M.Diallo, la particularité de la machine tient au fait qu’elle a été conçue avec du matériel simple et relativement bon marché. Un boitier installé à l’arrière de l’écran contient tous les accessoires et terminaux de commande. Cet ordinateur a besoin d’un total de 24 watts seulement pour sa mise en marche et ne dispose pas d’unité centrale. « Limmorgal » est une machine surtout adaptée à l’initiation des enfants à l’informatique.
Adapté à l’alimentation par l’énergie solaire grâce à sa faible consommation d’énergie, Limmorgal est une machine qui n’a pas besoin d’installation d’un antivirus, grâce au logiciel « Ubuntu ». « Nous avons conçu cette machine pour contribuer à la réduction du fossé numérique, mais également à la vulgarisation de l’outil informatique surtout en milieu scolaire », a indiqué Mamadou Iam Diallo.
Impressionné par la conception de Limmorgal, le ministre de la communication et des nouvelles technologies, Jean Marie Sangaré, a encouragé le concepteur et se dit très fier. Il a également invité l’assistance à faire un bon usage de l’ordinateur « Made in Mali ».
Soulignons que, pour tester « Limmorgal », le concepteur a bénéficié d’un financement qui lui a permis de réaliser le projet cyberespace de l’école fondamentale de Boulkassombougou. 24 appareils ont ainsi été conçus et installés pour cette école. Toutes les machines sont alimentées par l’énergie solaire grâce à un système d’alimentation installé par les concepteurs.
Aliou Touré