Le Mali en ces heures difficiles a besoin d’hommes et de femmes capables de relever ses énormes défis. Alors, sans complaisance, le président IBK
Placés des hommes qui répondent à l’attente du peuple.
Jeune maîtrisard en histoire et géographie, ami des vieilles personnes dont notre regrettée grand-mère Founè Diarra dite Nani à Wayerma Sikasso, Poulo est un vrai libido du ballon rond. Qui vient de prouver à la face du monde qu’il faut d’abord aimer quelque chose pour pouvoir y avoir un résultat probant.
Le Mali en ces heures difficiles a besoin d’hommes et de femmes capables de relever ses énormes défis. Alors, sans complaisance, le président IBK doit faire des choix judicieux. Placés des hommes qui répondent à l’attente du peuple.
En appelant Poulo dans le gouvernement pour s’occuper du sport, le 1er jugement des observateurs fut ceci : « IBK récompense ceux qui l’ont soutenus… ». Certainement que oui mais le vieux briscard politique pensait aussi à quelque chose dans sa tête. Il s’est souvenu des précédentes actions menées par le jeune Poulo dans le sport (football, basketball, etc.) à Sikasso. Il a eu alors raison de lui confier le département des sports.
Après une période de tractation avec son homologue chargé de la jeunesse, Poulo s’installe progressivement. Il pose petit à petit sa valise et touche des doigts les plaies de certaines disciplines. Au même moment, il ne quittait d’un œil le football et le basketball sans oublier les disciplines d’origine asiatique, le karaté et dérivés. Plein d’énergie, il parvient à faire qualifier toutes les catégories hommes en football. Non pas sans difficulté. Les Aigles se qualifient sur le fil pour Guinée Equatoriale où ils pouvaient aller loin si le président de la Fédération malienne de Football Boubacar Baba Diarra n’était pas tombé sur le mauvais choix en allant tirer au sort à la place de Daba Modibo Kéïta qui avait été proposé. Le Mali retourne à la maison avec zéro défaite. Ce qui créa une consternation dans le monde du foot sur le continent, tirage au sort pour départager des équipes nationales. Depuis cet émoi, Poulo
s’est investi encore plus personnellement. Il s’insurge contre l’arbitraire que le policier président de la FEMAFOOT voulait faire. Il s’agit de remplacer Baye Bah qui a qualifié les cadets par son protégé Issa Kolon Coulibaly. Poulo en homme averti s’oppose et du coup refuse au policier d’aller encombrer le staff technique à la CAN (NDLR : Boubacar Diarra n’a été autorisé à les rejoindre qu’à la finale). Le résultat est là, tout le peuple jubile. Le jeune Poulo, l’homme qu’il faut à la place qu’il faut vient de donner raison à IBK que son choix n’était pas fortuit encore point un hasard.
QUI EST POULO ?
Né à Bandiagara, député élu en 2005 (partielle) et en 2010 à Sikasso, il avait été désigné en 2011 comme le candidat à la présidentielle de 2012 de son jeune parti la CODEM (convergence pour le développement du Mali) créée après son départ du Rpm et des PUR (Partis Unis pour la République), une coalition de partis politiques.
LE FOOTBALL, SA PASSION
Détenteur d’une maîtrise en Hist.-Géo, le jeune Poulo éducateur et sportif, crée des établissements scolaires. Amoureux du ballon rond, il prend les rênes du Stade Malien de Sikasso qui était dans l’abîme. En cette année 2004, contre toute attente, le club accède en 1ère division avec à la clé de nombreux jeunes joueurs qui vont goûter aux délices du professionnalisme. Par sa hargne, son courage et son amour du football, Poulo sera membre de la FEMAFOOT de 2007 à 2009.
Alors, si les jeunes ont le mérite et si le président IBK a su faire le bon choix, il faut tirer chapeau au jeune ministre Poulo qui a su s’assumer. Ce qui a valu au Mali d’avoir son 1er trophée continental au niveau des équipes nationales de football. Et cela par les cadets qui sont synonymes de soubassement pour l’avenir. Bravo donc au président de la République et bravooo à Poulo pour cette consécration !
Boubacar DABO
Source: Zénith Balé