Le Président kenyan Uhuru Kenyatta a averti mercredi que si l’on ne traite pas le problème du terrorisme de façon efficace, l’agenda de développement post-2015 ne pourrait pas prendre forme au Kenya et dans d’autres pays touchés par des crises.
Un certain nombre d’obstacles à surmonter pourrait empêcher la réalisation de ce nouvel agenda de développement, le terrorisme représentant la menace la plus immédiate, a indiqué M. Kenyatta lors du débat général de l’Assemblée générale de l’ONU qui s’est ouvert mercredi dans l’optique de formuler l’agenda de développement post-2015.
“De plus en plus, les acteurs terroristes exploitent l’espace démocratique étendu, parfois en infiltrant voire en influençant la politique locale”.
Sans stratégies efficaces pour inverser cette tendance, le Kenya et d’autres pays estiment qu’il est difficile d’enraciner la démocratie et l’agenda de développement post-2015, a indiqué le président kenyan.
“De la République centrafricaine au Mali, à la Libye, et même plus loin jusqu’au Moyen-Orient et en Europe, nous voyons apparaître de nouveaux conflits et crises qui pourraient dérailler ou retarder le développement”, a-t-il averti.