Une jeune femme a demandée l’asile en Grande-Bretagne après avoir repoussée les avances du polyamour Roi Mswati III du Swaziland et elle a refusée de rejoindre son harem de 13 épouses.

Tintswalo Ngobeni, 22 ans, s’enfuit en Angleterre à partir de Swaziland, ce pays d’Afrique australe comme une adolescente après avoir attiré l’attention du monarque millionnaire, un chef notoirement oppressive connu pour son style de vie somptueux.

Dans le cadre de la coutume swazie, le roi Mswati III, 45 ans, est autorisée à choisir une nouvelle épouse chaque année.

Mlle Ngobeni, qui vit maintenant à Birmingham, n’avait que 15 ans quand le roi a fait ses avances après l’avoir vue au palais de sa quatrième épouse, LaNgangaza. Elle dit qu’elle a été «terrifiée» quand elle a apprise de ses intentions de mariage.

Elle a ajoutée: «Il a commencé à m’appeler au pensionnat. Il me demandait si je voulais faire partie de la famille royale. Je devais garder le silence sur mes craintes mais je savais que je ne voulais pas me marier avec lui et avoir une vie consacrée au roi.

«Ses femmes sont maintenues dans leur palais, entourées de gardes du corps, et elles ne peuvent pas vraiment aller n’importe où à moins que le roi donne son mot. La seule chose qu’elles font, c’est aller en Amérique ( états-unis) une fois par an, comme elles reçoivent du roi une allocation de shopping ».

Mlle Ngobeni a été contrainte d’abandonner un mode de vie confortable dans un pensionnat privé comme sa tante, qui était son gardien en chef( roi), et c’est elle qui a organisée sa fuite vers l’Angleterre pour rejoindre sa mère, qui a déménagé à Birmingham cinq ans plus tôt, fuyant un mari violent.

photo : reuters

La cérémonie de la danse Reed, sur la photo, est connu comme Umhlanga et on voit des milliers de femmes pendant la danse aux seins nus pour le roi Mswati III, chaque Août, dans l’espoir d’être sa prochaine épouse du Swaziland .

Les craintes: Mlle Ngobeni croit qu’elle pourrait être arrêtée ou même tuée si elle doit retourner au Swaziland .

«Je n’ai pas eu le choix, dit-elle. «Personne n’a jamais refusé le roi ou oser lui désobéir, alors j’ai juste disparue.>>

Depuis son arrivée en Angleterre, Miss Ngobeni est devenue une opposante du régime swazi oppressive, où les partis politiques d’opposition sont interdits et les militants régulièrement arrêtés ou agressés.

Toutefois, les activités de grandes envergures de Mlle Ngobeni, y compris les manifestations hebdomadaires devant l’ambassade du Swaziland à Londres avec le groupe militant Swazi Vigil, ont attiré l’attention des autorités de son pays d’origine et elle croit maintenant qu’elle est plus en danger que jamais.
Dans le cadre de la coutume swazie, le roi Mswati II, 45, est autorisée à choisir une nouvelle épouse chaque année. photo: reuters

Elle a dit: «Récemment, j’ai eu des nouvelles que les gens avaient été envoyés du Swaziland pour venir me chercher, ce qui me fait vraiment peur. Si je repartais, je serais arrêtée ou bien pire, car il ya des gens qui sont torturés, battus ou tués pour être politiquement actif ».

Mlle Ngobeni vit maintenant dans la crainte d’avoir à retourner au Swaziland, après son premier moyen d’asile politique en Angleterre en 2007, a été rejetée en 2011.

Le mois dernier, elle a été arrêtée et emmenée dans un centre de détention de l’immigration après 18 mois de rapports hebdomadaires aux autorités.

Cependant, sous la pression de la TUC et le bureau de Roger Godsiff, député travailliste de Birmingham, Miss Ngobeni a été libéré et a été accordé un appel interjeté par le ministère de l’Intérieur.

M. Godsiff a déclaré hier: «Nous sommes très heureux , les avocats ont réussis à atteindre un contrôle judiciaire dans le cas de Mlle Ngobeni.

Le père de 27 enfants, le roi Mswati III a été invité au mariage de William et Kate, ainsi que les célébrations du Jubilé de diamant de la reine l’été dernier.

La Sixième épouse du roi a échappée du harem royal, l’année dernière , en citant les années de «violence psychologique et physique» par son mari.

Un porte-parole du Home Office a refusé de commenter…
traduction de l’article en français par Africa24monde

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