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Le Président d’honneur de TEMEDT : «Plusieurs travaux ont été réalisés en cours de cette première année»

L’association TEMEDT a réuni, le vendredi 26 mai 2023 à son siège à Magnambougou, les hommes de médias pour faire le point de l’état d’exécution du projet défier l’esclavage, la discrimination sur le travail et l’ascendance au Mali.

Au cours de cette première année d’exécution du projet, selon Abdoulaye Macko, président d’honneur de TEMEDT, plusieurs activités allant dans le sens de l’éradication de l’esclavage au Mali ont été réalisées. Par exemples des rencontres de sensibilisation, d’information, de formation, des présentations de sketchs et de slams sur l’esclavage, des caravanes, des plaidoyers et des facilitations auprès des défendeurs du droit pour apaiser la question de l’esclavage au Mali.

A l’en croire, sur le plan juridique, des projets de révision du code pénal et l’adoption de la loi spécifique sur l’esclavage sont aussi en cours. « Au cours des assises nationales pour la refondation de l’Etat, diverses recommandations ont été formulées pour pallier le fléau. Nous avons déjà dans le projet de révision du code pénal 17 articles qui parlent d’esclavage. Nous avons aussi notre projet de loi spéciale sur la lutte contre l’esclavage qui est dans le circuit d’adoption. Cela reste une bonne avancée pour le Mali en la matière», a-t-il ajouté.

Il a également rappelé les efforts consentis par les autorités de la transition pour lutter contre cette pratique au Mali avant de remercier les partenaires techniques et financiers. «Les autorités de transition sont à saluer pour leur implication dans la lutte contre l’esclavage. Pour la première fois au Mali, il y a eu des assises sur l’esclavage surtout à Kayes. Elles ont même fait l’objet de condamnations. Cela est un grand pas vers l’égalité entre tous les citoyens. Les nouvelles mesures en cours d’adoption contre la pratique de l’esclavage aident tout le monde, notamment les maîtres d’esclaves ou nobles et les esclaves eux-mêmes. La liberté pour tous est la meilleure voie du développement pour notre pays ainsi que pour notre démocratie », s’est- il réjoui.

La session s’est soldée sur des échanges avec des victimes du cercle de Diéma quant à leur retour dans leurs localités d’origine.

Boubacar Idriss Diarra

Source : Le Challenger

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