La question est d’autant moins superflue que les récentes évolutions de la situation méritent pour le moins qu’on s’y attarde. Pour la gestion par exemple de l’enlèvement de Soumaïla Cissé et des membres de sa délégation en pleine campagne électorale, Koulouba, fortement impliquée pour leur libération, a choisi de recourir aux services de personnes en dehors du dispositif mis en place par son Haut Représentant.
IBK a notamment jeté son dévolu sur l’ancien membre du triumvirat du DNI et non moins ancien Premier ministre, Ousmane Issoufi Maïga, pour négocier avec les ravisseurs du chef de file de l’opposition. Et pourtant, la question concerne bien le Centre du Mali et les interlocuteurs, selon toute vraisemblance, appartiennent bel et bien à la Katiba d’Amadou Koufa avec laquelle des pourparlers avaient été déjà ouverts par les soins de l’ancien président de la Transition.
Mais Dioncounda Traoré n’aura pas l’occasion de s’illustrer sur son terrain de prédilection pour la simple raison que son employeur haut perché a opté pour un casting parallèle dans la gestion du rapt du chef de file de l’opposition. Il y a lieu manifestement de s’interroger sur l’utilité d’un Haut représentant pour le Centre, à défaut de donner raison à ceux qui estimaient que Dioncounda Traoré dès le départ rejeter l’offre.
Source : le Témoin