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Le PMU-Mali d’hier, aujourd’hui et demain… Une bonne gouvernance qui impose des résultats ! Des perspectives qui suscitent espoir

Le Pari mutuel urbain (PMU-Mali) a enregistré un résultat record de 20,9 milliards FCFA en 2022. Ce résultat impressionnant est le fruit de l’effort de l’équipe dirigée par Fassery Doumbia dont les agents ont contribué à faire grimper les revenus de l’entreprise vers des sommets jusque-là jamais effleurés. Une bonne gouvernance, une vision et une politique de gestion saine, la délégation de pouvoirs, une certaine maîtrise des charges, et le développement technologique interne sont autant de facteurs qui ont concouru à l’atteinte de ces résultats. Mieux, le meilleur est à venir avec des perspectives louables à l’image de la future Fondation PMU-Mali.

Malgré la crise sécuritaire, socio-économique et financière que traverse le Mali, l’année 2023 a été intéressante pour tous les acteurs de la société PMU-Mali (Etat, actionnaires), plus particulièrement les parieurs. Aux dires du Directeur Général, Fassery Doumbia, les chiffres reflètent globalement la situation nationale, car le Mali revient de loin en matière de gouvernance et de contrôle interne. ”Il est reconnu que la base de la bonne gouvernance, c’est le sommet. Cela peut être le sommet de l’Etat, d’une organisation ou d’une entreprise. Il se trouve qu’aujourd’hui, nous sommes dans un contexte où l’Etat a vraiment mis l’accent sur la recherche de la bonne gouvernance et donc à PMU, c’est cette politique que nous avons poursuivi avec l’appui du personnel, les différents directeurs. Nous avons essayé de consolider la gouvernance sur le plan économique, financier, comptable, et logistique”, a-t-il indiqué.

Un résultat record en 2022

A l’en croire, c’est la raison pour laquelle ils sont à une certaine amélioration des résultats. De façon plus concrète, Fassery Doumbia a expliqué que quand il n’y a pas d’intervention externe dans votre gestion en matière de marché, des prix fournisseurs et prestataires, si vous avez les mains libres de faire la gestion conformément aux règles et normes de gestion, en principe, sauf autres contraintes, les résultats doivent suivre.

En 2022, le PMU a fait un résultat record de 20 milliards 900 millions grâce une gouvernance maîtrisée. Selon le Directeur Général de la société, celle-ci se traduit dans les faits ; et quand on prend la performance économique, il s’agit d’acquérir les biens et services aux meilleurs prix et, dans le secteur de la loterie, chaque fois qu’on parvient à faire une maitrise des charges, elle se perpétue sur la masse à partager et pour l’essentiel, la masse à partager va dans la poche des parieurs.

Le premier responsable du PMU-Mali notifie que pour qu’un parieur revienne jouer, il faut qu’il trouve son compte ; cela fait que lui et son équipe sont dans une dynamique où, de plus en plus, ils parviennent à maitriser les charges. ”Nous parvenons à donner aux parieurs une bonne masse en termes de gain. Cela fait que les parieurs remettent en jeu également tout ce qui est profitable à eux-mêmes, les revendeurs et nos partenaires des jeux, pour le personnel, pour l’Etat aussi en termes de taxes”, a-t-il poursuivi.

Un bon management et  un bon leadership

Le Directeur général du PMU-Mali, Fassery Doumbia recevant une médaille des autorités de la Transition pour services rendus à la Nation

Pour le Directeur Général, ces bonnes performances sont dues à sa vision et à sa politique. A ses dires, lorsqu’il a pris fonction, l’une de ses premières tâches a été de faire une certaine restructuration. “A l’époque, il n’y avait pas deux pôles, mais compte tenu d’un certain gigantisme de PMU, nous avons jugé qu’à l’instar de beaucoup de banques, de certains organismes internationaux comme l’UNICEF, le PNUD, il fallait créer deux directions adjointes dont l’une technique qui s’occupe des aspects techniques, notamment le commercial, la communication, le marketing et la gestion de l’informatique et, l’autre opérationnelle s’occupe de tout ce qui est finance, gestion-comptable, ressources humaines et affaires juridique”, a-t-il exposé.

En termes de gouvernance, Fassery Doumbia a mentionné que cela correspond à une délégation de son autorité des tâches. Et qui dit meilleure délégation des tâches, dit meilleure supervision parce que, seul, on ne peut pas tout voir. Il a pris l’exemple sur le nombre de chèques au PMU, qui risque de prendre tout le temps quand on est le seul signataire. De ce fait, il a signalé qu’il faut partager une certaine philosophie avec son personnel, la question de la redevabilité. Le Directeur Général a déclaré que chacun doit se sentir responsable d’un contrat de performance par rapport à sa direction, à PMU, à l’Etat et à toutes les parties prenantes. Il a ajouté que c’est cette question de redevabilité qu’ils ont essayé de faire ramener et qu’il y a naturellement la question cruciale d’une performance accueillie en matière d’acquisition de biens et services.

Maîtrise progressive  des charges

“La meilleure manière pour un manager de faire un bénéfice, c’est de maitriser ses achats de biens et services. On veut beaucoup vendre, mais quel que soit le montant des ventes, si on ne maitrise pas les charges, cela se répercutera sur le résultat. Nous avons essayé d’améliorer l’esprit de maitrise des charges à travers tout ce que nous faisons comme acquisition de biens et services. Je pense que c’est une politique qui est en train d’être suivie petit à petit”, a fait savoir Fassery Doumbia.

En termes de perspectives, le patron du PMU-Mali a soutenu qu’ils sont en train de penser à quatre axes qu’il faut développer. ”On ne va jamais cesser d’améliorer la gouvernance. Particulièrement, nous aurons besoin d’un système d’information et de pilotage plus performant. La question de la redevabilité va nous amener à la question de contrat de performance. On a confié à chacun des responsabilités et à un moment donné, chacun doit savoir qu’il faut rendre compte.

Pour le deuxième axe, il faut aller à un accroissement de la performance économique et sociale, car, quoi qu’on dise, PMU c’est d’abord une société commerciale, donc il faut accroitre la performance commerciale. Cela signifie qu’il faut aller à un meilleur développement de nos partenariats. Nous avons des partenaires et il y a certains qui sont toujours en train de frapper à notre porte, mais il y a lieu de mieux asseoir ce partenariat. On est en train de sortir du déclaratif pour venir à un meilleur suivi direct et instantané des chiffres d’affaires de nos partenaires.

Hier, nos partenaires venaient nous déclarer qu’ils ont fait tel chiffre d’affaires. Nous n’avons aucune mesure de contrôle, donc on est obligé de prendre pour argent comptant ce qu’ils disent. Dans un avenir très proche, nous allons faire en sorte que c’est plutôt nous qui allons les informer des chiffres d’affaires, la part qui leur revient et celle qui revient à PMU-Mali”, a expliqué Fassery Doumbia. Avant d’ajouter que naturellement, cela va booster le chiffre d’affaires.

A l’entendre, quand on parle de PMU, les gens pensent beaucoup plus aux courses hippiques, alors qu’il y a le pari sportif, les loteries, le jeu virtuel. Pour lui, cet axe va être très important par rapport aux performances économiques, car il s’agit de faire un meilleur mixage entre les produits, les canaux de distribution et une meilleure connaissance de nos produits.

Une nouvelle vision

En termes de performance sociale, la direction de PMU-Mali a déjà soumis au Conseil d’Administration les avants projets de textes sur la création d’une fondation PMU-Mali.

Fassery Doumbia a déclaré que cette fondation sera pour une meilleure structuration des appuis qu’ils font dans le cadre des œuvres sociales.

”Les textes prévoient déjà un Conseil d’Administration à la fondation. Nous estimons qu’à travers la fondation, on peut utilement servir beaucoup dans le cadre de la responsabilité sociétale des entreprises avec une meilleure rationalisation des appuis de PMU dans le domaine de la santé, les forces armées et de sécurité, l’éducation, les forages. Nous pensons que notre performance économique doit être en phase de notre performance sociale”’, a-t-il mentionné.

En ce qui concerne la technologie, le Directeur Général Fassery DOUMBIA a souligné que le PMU veut mettre en place une plateforme d’audit et de régulation pour faire sortir le PMU Mali du déclaratif parce que les recettes des jeux en ligne ne sont maitrisés et les plateformes sont chez les partenaires qui suivent et qui déclarent ce qu’ils ont eu comme paris et gains.

Pour le Directeur Général Fassery DOUMBIA, le PMU Mali n’a aucun moyen de contrôler ces déclarations. Donc l’un des gros challenges du premier semestre de 2024, est de faire fonctionner cette plateforme. ‘‘Il faut que PMU-même ait sa propre plateforme parce qu’avec nos deux partenaires, nous sommes dans un système de partage de revenus et de ressources. L’autre plateforme va enregistrer un chiffre d’affaires, on déduit les charges communes et après nous allons toujours leur restituer une partie du reliquat. On s’est dit que c’est le champ de l’informatique, de l’innovation de la technologie. Pourquoi PMU-même ne peut pas mettre en place sa propre plateforme de jeux et en ce moment, les ressources seront à 100% pour nous. En matière d’innovation, on ne peut pas développer aujourd’hui le monde de la loterie sans penser au développement technologique”, a-t-il insisté.

L’une des missions du PMU Mali est la résorption du chômage, le Directeur Général Fassery DOUMBIA a rappelé qu’ils ne vont pas poser des actions qui peuvent créer des problèmes en matière de résorption de chômage, mais de bien comprendre comment ils peuvent concilier la résorption du chômage et les développements technologiques.

A cause des valeurs religieuses et culturelles, il y a certains amoureux de la loterie qui ne peuvent pas aller dans les kiosques. Le Directeur Général a affirmé que le PMU Mali va mettre en place une stratégie qui permettra de rapprocher les produits aux clients à travers la digitalisation et l’ouverture des PDV et des PCD.

Monopole, Oui, mais…

Parlant du monopole des jeux de hasard et de la loterie que détient le PMU en République du Mali, Fassery DOUMBIA a souligné qu’ils essayent de faire en sorte, dans la mesure du possible, d’améliorer toujours leur contribution par rapport au trésor public.

‘Nous faisons en sorte qu’on puisse contribuer à cette lutte contre les jeux illégaux parce qu’il y en a beaucoup. Et sous l’orientation du Ministre de l’Economie et des Finances, nous sommes en train de faire en sorte qu’on puisse finaliser le projet de loi sur le secteur des jeux parce qu’avoir le monopole, c’est également une responsabilité. Pour bien assumer cette responsabilité, il faudrait bien que l’environnement institutionnel soit très fort sur la base des textes. Quand on parle de monopole, il y a le revers de la médaille, car, ce n’est pas parce que nous avons le monopole que nous devons dormir sur nos lauriers, parce que souvent, la concurrence peut nous amener à nous surpasser. Nous répétons entre nous qu’il ne faudrait pas que notre monopole nous amène à la somnolence. Il nous faut vraiment cravacher dur pour maintenir le cap de la performance”, a-t-il conclu.

El Hadj A.B. HAIDARA et Marie Dembélé

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Présentation du PMU-Mali

Une structure de stabilité sociale et de lutte contre le chômage

Créée pour faire le bonheur des parieurs

Si la société du Pari mutuel urbain n’existait pas au Mali, il aurait fallu la créer. PMU-Mali est une Société d’Economie Mixte Malienne (SAEM) créée en 1994 et ayant son siège à Bamako. Membre de l’Association Africaine des loteries d’État, elle regroupe l’ensemble des jeux de hasard, organise les paris sur les courses de chevaux et les jeux de hasard. L’État malien en est l’actionnaire majoritaire avec 75 % du capital ; les actionnaires privés se répartissant les 25 % restants. Après environ trente (30) ans d’existence, elle s’impose comme l’un des plus grands services pourvoyeurs d’emploi au Mali, comme un facteur de stabilité sociale, et une véritable source de revenus pour beaucoup de Maliens. Des témoignages de cadres et agents de la société et de parieurs nous confortent dans cette conviction.

 De sa création à nos jours, le PMU-Mali a su se réinventer au rythme des évolutions technologiques et structurelles du secteur des jeux. La capacité d’adaptation aux mutations du secteur, l’aptitude à assimiler les nouvelles technologies et la faculté de renouveler continuellement son offre de service en intégrant les nouveaux produits émergents sur le marché ont permis au PMU-Mali de se placer comme une des meilleures loteries d’Afrique en termes de mobilisation de l’épargne publique et de collecte de ressources au profit de l’Etat.

Ruée vers les kiosques

Aux dires de Mamadou Touré, Directeur Général Adjoint Technique à PMU-Mali, l’institution commerciale a été le 1er septembre 1994 suite aux 34 mesures de sortie de crise du gouvernement à l’époque.

”Le début a été difficile, comme le début de toute entreprise, eu égard au contexte qui prévalait. Les parieurs étaient au départ septiques et un peu douteux suite à l’échec de la tontine Badiallo qui planait un peu dans la mémoire collective. Il y a aussi l’aspect religieux qui n’était pas un facteur favorable. C’est dans cet environnement que le PMU a été créé”, a-t-il rappelé.

A l’en croire, au fil du temps, vu la rapidité et l’instantanéité des gains et vu que dès qu’on gagne, on est aussitôt payé, contrairement à tontine Badiallo où il fallait attendre 45 jours, les gens ont vite changé de vision face à ce produit et l’ont adopté au point que les prévisions de vente de tickets pour un trimestre étaient vendues à moins d’un mois.

”L’engouement a été tel que tous les parieurs ont adhéré au produit et l’ont adopté aussitôt. C’est le PMU qui détient le monopole des jeux de hasard aujourd’hui en République du Mali et personne ne peut aller dans les jeux hippiques si ce n’est pas le PMU ou sauf avec son autorisation pour ses partenaires”, a rassuré Mamadou Touré, directeur général adjoint technique du PMU-Mali.

En phase avec l’évolution technologique

Selon Boubacar DOUMBOUYA, Directeur informatique à PMU-Mali, au début des activités, les prises de pari dans les points de ventes étaient manuelles et cette méthode a continué jusqu’en juillet 2017, date à laquelle l’informatisation a commencé, pour être définitive le 1er janvier 2018. ”Cette informatisation consiste à faire des prises de pari dans nos points de vente via les terminaux qu’on appelle TPE. Les prises sont automatiquement enregistrées sur les différents serveurs du PMU. Comme avantages, il y a eu une augmentation du temps de vente dans les régions ; une réduction énorme du temps de dépouillement des paris et une rapidité de payement des gains des parieurs”, a-t-il indiqué.  A en croire Mme Diarra Kadiatou, Directrice Commerciale de PMU-Mali, à sa création, le PMU a commencé par les courses hippiques et le produit phare était le tiercé. ‘‘Après quelques années, le quarté est venu et de nos jours c’est le quinté qui est le produit phare qui est commercialisé dans les kiosques et les Points de courses en direct communément appelés PCD. Nous avons le quattro, le triplet, le trio, les jumelés et les placés gagnants. Après l’avènement de l’informatique, nous travaillons avec des partenaires pour les courses en ligne, notamment le parifoot, le loto5/90 et le millionnaire”, a expliqué la Directrice Commerciale.

De l’emploi pour les diplômés, les gains aux parieurs !

En tant que guichetière, Sirandou KOUYATE porte un regard positif sur PMU-Mali. ”J’étais une diplômée sans emploi avant d’avoir ce poste au PMU. Notre rôle, c’est de vendre les tickets tout en invitant les parieurs à venir jouer. Dieu merci, aujourd’hui, je suis une femme autonome et épanouie. Je contribue financièrement aux dépenses de la famille”, s’est-elle réjouie.

Pour sa part, S.C souligne avoir eu plusieurs avantages à travers PMU-Mali en tant que revendeur. “J’ai un travail stable, et un revenu correct qui me permet un niveau de vie acceptable. Je parviens à subvenir à mes besoins et ceux de ma famille. C’est un boulot comme tous les autres, donc je ne m’en plains pas. Si le PMU n’existait pas, il fallait le créer parce qu’il est venu au secours des Maliens. Tout ce que le PMU fait, c’est pour le bien-être des parieurs et de la population malienne en général”, a-t-il confirmé.

Le PMU-Mali existe et bat le record grâce aux parieurs qui misent leurs argents nuit et jour. ST dit “Colonel” en est une illustration vivante. “Les 30 dernières années de ma vie sont intimement liées au PMU-Mali, plus précisément aux courses de chevaux.

Depuis la première course en République du Mali, le jeudi 1er septembre 1994 jusqu’à ce jour vendredi 26 janvier 2024 où je vous accorde cet entretien, je n’ai pas manqué une seule course de chevaux du PMU-Mali que je sois à Bamako, à l’intérieur du pays ou même à l’extérieur ; que je sois en mission officielle ou en séjour médical, j’ai toujours misé sur les courses”, a révélé ce parieur hors du commun.

Selon lui, le PMU est une source de diversification de ses sources de revenus. Il a pris l’exemple sur le fonctionnaire d’Etat qui met dans la circulation des taxis ou d’autres moyens de transport qui lui rapportent ou bien cet autre agent de l’Etat ou citoyen lambda qui investit dans la location de bâches, chaises, tribunes ou matériels de sonorisation.  ”Grâce au PMU, j’ai pu fonder un foyer et je m’acquitte régulièrement des frais de scolarité de mes enfants. Ils sont tous dans des écoles privées, y compris des universités. Je parviens à m’acquitter des frais médicaux de tous les membres de la famille. Je circule aussi dans une voiture de mon rang grâce au PMU. Le PMU a beaucoup contribué également aux hadj de mes deux parents “, dévoile “Colonel”. Il reconnait qu’il mise beaucoup, certes, mais aussi qu’il gagne beaucoup. “Mon plus gros gain a été 10 millions de FCFA. Mon plus gros gain cumulé dans une même course a été 24 millions, c’est-à-dire que l’ordre a payé 6 millions et j’avais 4 billets dans l’ordre. Si ce n’est qu’au PMU, je ne sais pas dans quelle autre activité de l’économie nationale formelle, informelle ou professionnelle on peut gagner cela. Chaque année, je gagne plusieurs fois des millions”, a-t-il mentionné. Comme conseil aux Maliens, ST n’oblige personne à jouer au PMU, mais, lui, il préfère voir la tête de la caissière PCD ou du comptable du PMU-Mali pour prendre son argent dans un gain légal que de voir la tête du juge dans un tribunal pour infraction à la loi pénale.

El Hadj A.B. HAIDARA et  Marie Dembélé

Source: Aujourd’hui-Mali
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