« Je pense qu’il serait prudent, au nom du principe de précaution, de surseoir à l’utilisation de ce vaccin, sous réserve d’acquisition d’autres types de vaccin », déclarait le Haut représentant du président de la Transition. C’était, mercredi 17 mars, devant le Comité scientifique réuni pour décider de la marche à suivre, suite aux controverses suscitées dans plusieurs pays occidentaux par ce vaccin.
Cette décision intervient deux semaines après que le Mali ait reçu une commande ferme de 390.000 doses de vaccin Astrazeneca. Mais aussi, à quelques jours, seulement, du démarrage de la campagne de vaccination contre la covid-19.
Après la France, l’Allemagne, ainsi que d’autres pays africains, c’est au tour du Mali de surseoir à l’utilisation du vaccin Astrazeneca pour les mêmes « principes de précaution ».
En effet, ces pays disent avoir constaté des effets secondaires, liés à l’utilisation de ce vaccin britannique. Il s’agit, notamment, de la coagulation sanguine chez les personnes vaccinées.
Si le comité consultatif de l’OMS dit attendre les résultats de ses analyses avant de se prononcer, d’autres pays, comme le Sénégal, ont décidé de poursuivre l’utilisation du vaccin Atrazeneca.
Le comité scientifique malien devra rendre, cette semaine, son verdict sur l’utilisation ou non, de ce vaccin. Qui fait couler tant d’encre et de salive.
Oumar Babi
Source : Canard Déchaine