Depuis 2012, le Mali a été confronté à une série de défis politiques, économiques et sécuritaires qui ont mis en lumière la nécessité d’une gouvernance plus efficace et plus démocratique. En août 2020, un coup d’État militaire a renversé le gouvernement du président Ibrahim Boubacar Keïta, suscitant des préoccupations quant à la stabilité future du pays.

Dans le cadre de la transition vers un gouvernement civil, un gouvernement de transition a été formé en septembre 2020, dirigé par le colonel Assimi Goïta en tant que président du Comité national pour le salut du peuple (CNSP), l’organisation militaire qui a mené le coup d’État. Le gouvernement de transition a été créé pour une période de 18 mois, avec pour objectif principal de restaurer l’ordre constitutionnel et de préparer des élections démocratiques.

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Le gouvernement de transition a rencontré des défis dès le début, notamment des manifestations de la société civile et des groupes politiques qui ont remis en question la légitimité du gouvernement militaire. Le gouvernement a également été confronté à des défis économiques, notamment une inflation croissante et une dépréciation de la monnaie nationale, le franc CFA.

Cependant, le gouvernement de transition a entrepris plusieurs mesures pour restaurer la confiance et la stabilité, notamment la mise en place d’un gouvernement inclusif avec des représentants de la société civile et des partis politiques. Le gouvernement a également pris des mesures pour lutter contre la corruption et pour réformer les secteurs de la sécurité et de la justice.

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Le processus électoral a également été une priorité pour le gouvernement de transition, avec la tenue d’élections législatives en mars et avril 2022, suivies d’une élection présidentielle en juillet 2022. Les élections ont été saluées par la communauté internationale comme un pas important vers la restauration de l’ordre constitutionnel et de la démocratie au Mali.

Cependant, le gouvernement de transition continue de faire face à des défis importants, notamment la sécurité dans les régions du nord et du centre du pays, qui sont confrontées à une insurrection djihadiste depuis plusieurs années. Le gouvernement a travaillé en étroite collaboration avec la force de maintien de la paix de l’ONU au Mali (MINUSMA) pour améliorer la sécurité dans ces régions, mais les attaques djihadistes continuent de se produire.

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En résumé, le gouvernement de transition malien a été confronté à de nombreux défis depuis sa création, mais a travaillé à restaurer la confiance et la stabilité au Mali, notamment en organisant des élections démocratiques. Cependant, la sécurité reste un défi important pour le gouvernement, et il est crucial que des mesures soient prises pour améliorer la sécurité dans les régions du nord et du centre du pays.

Wasoloka

Source: Bamada.net