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Retour à l’ordre constitutionnel au Mali: Antonio Guterres presse les autorités de Transition

Dans un rapport, le patron des Nations unies, Antonio Guterres a demandé aux autorités de la Transition “d’accélérer” la cadence pour rendre le pouvoir à des civils d’ici février 2024 comme elle s’y est engagée devant la communauté internationale.

Dans un rapport, le patron des Nations unies, Antonio Guterres a demandé aux autorités de la Transition “d’accélérer” la cadence pour rendre le pouvoir à des civils d’ici février 2024 comme elle s’y est engagée devant la communauté internationale.

Le report sine die du référendum sur la nouvelle Constitution qui devrait être le premier jalon d’une longue série d’élections jusqu’à l’hivernage 2024 suscite des inquiétudes tant au Mali que dans les grandes chancelleries occidentales. Pour beaucoup, les autorités maliennes de Transition essayent de gagner du temps pour s’éterniser au pouvoir.

En marge de l’examen du rapport trimestriel du secrétaire général des Nations unies sur le Mali par le Conseil de sécurité mercredi, le secrétaire général des Nations unies a relevé des “progrès” accomplis par Bamako comme la rédaction du projet de nouvelle Constitution et la création d’une Autorité de gestion indépendante des élections. Mais M. Guterres a noté un retard dans l’exécution de certaines activités essentielles pouvant conduire à un retour à l’ordre constitutionnel.

Dans ce rapport, le patron de l’ONU exhorte les autorités de Bamako d’accélérer le rythme pour rendre le pouvoir à des civils élus démocratiquement en février 2024 comme elles s’y sont engagées. “A moins d’un an de la fin prévue de la Transition, il incombe aux autorités maliennes de faire tout ce qui est en leur pouvoir pour accélérer ce processus de sorte que l’ordre constitutionnel soit rétabli dans les délais convenus”, peut-on lire dans le rapport.

C’est ce jour-là que le Conseil de sécurité des Nations unies a examiné le rapport trimestriel du secrétaire général sur la situation au Mali. Avant, dans un mémorandum, les autorités maliennes ont apporté des éclaircissements sur certaines inquiétudes du secrétaire général de l’ONU et ont également fait part de leur désapprobation sur certaines allégations des violations de droits humains. La question des droits humains est l’un des sujets de discorde entre les Nations unies et les autorités du Mali.

Ousmane Mahamane

SourceMali Tribune

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