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Le Mali fait sa 6e “Rentrée littéraire”

Jusqu’au 26 février, Bamako reçoit cinquante écrivains venus de tout le continent africain, du Zimbabwe à l’Algérie, sous le signe du changement.

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Rien n’arrête Ibrahima Aya, directeur de la manifestation La Rentrée littéraire du Mali, dont la 6e édition s’ouvre ce 23 février dans le décor du musée national, là où jusqu’en décembre dernier se tenaient encore les Rencontres africaines de la photographie. Rien n’arrête les écrivains, de tout le continent, invités à participer à ce rendez-vous créé en 2008 et devenu annuel depuis 2014. À travers la Rentrée  se reflètent à Bamako les richesses littéraires passées et présentes du continent africain. Et c’est Gandhi qui donne le ton de ces journées avec en exergue cette citation du maître : « Soyons le changement que nous voulons voir dans le monde. » Le mot d’ordre est lancé, et le premier public ciblé est la jeunesse malienne. Les lycées de Bamako sont investis plus que jamais, avec des rencontres signatures prévues dans les établissements mêmes. Les rappeurs se mettent de la partie :  le Burkinabè Smokey, le Malien Master Soumi dialoguent avec l’Algérien Diaz, et l’écrivain sud-africain Niq Monghlo les rejoint sur le thème « entre mobilisation et création » avant une « battle rap ». C’est au Conservatoire des arts multimédias de Bamako qu’Aïda Mady Diallo, écrivaine, scénariste et co-fondatrice de La Rentrée littéraire, ouvre un atelier sur l’écriture documentaire tandis que la Médina accueille les ateliers d’écriture « express » donnés par Sami Tchak, In Koli Jean Bofane et d’autres plumes de passage au Mali cette semaine.

Hommages aux écrivains du passé

Migration, fanatisme, tous les grands thèmes de l’actualité sont au coeur des débats qui réunissent notamment Habib Tengour, Intagrist El Ansari et promettent de ne pas tourner autour du sujet. Le polar (représenté notamment par le BéninoisFlorent Couao Zotti) mais aussi le théâtre (les Maliens Sirafily Diango et Adama Traoré) feront se croiser les genres littéraires.  Dans les tables rondes accueillies par les universités, notons celle qui réunit Maïssa Bey (Algérie), Safiatou Ba Dicko (Mali) , Lucy Mushita (Zimbabwe) mais aussi Maï-Do Hamisultane-Lahlou, Charline Effah sur la condition de la femme, fort bien représentée. Il faut dire que l’écrivaine malienne Fatoumata Keïta s’investit en première ligne dans la préparation de cette rentrée. Et, parmi les hommages rendus aux écrivains du passé, Chinua Achebe, Sony Labou Tansi et, bien entendu en son propre pays, l’écrivain malien Seydou Badian, celui rendu à Assia Djebar ouvre la manifestation ce mardi soir au Bla-Bla. La Rentrée littéraire se conclura à l’Institut français, partenaire, qui offre cette année son cadre pour la réception des prix littéraires, où les voix d’Inna Modja et le n’goni de Bassekou Kouyaté entoureront ce festin de mots.

Source: Afrique le Point

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